Somfy : les pays émergents et les États-Unis font bondir le bénéfice
Dans un entretien accordé à l'AFP, le directeur général de Somfy Jean-Philippe Demaël, explique que le rebond du bénéfice net obtenu par le groupe dans un contexte économique et météorologique pourtant défavorable, est dû aux « relais de croissance géographiques de Somfy, les pays émergents comme le Brésil et la Chine, qui ont compensé la morosité des marchés européens ». Le marché de la construction en croissance des États-Unis a aussi été bénéfique précise le DG.
Jean-Philippe Demaël attribue également la progression du bénéfice net aux événements exceptionnels qui avaient pesé sur les résultats du premier semestre de l'an dernier. Des dépréciations d'actifs effectuées en Espagne et en Italie, deux marchés qui ont fortement reculé en raison de la crise de la zone euro. Le chiffre d'affaires, déjà communiqué en juillet, a reculé sur l'ensemble du semestre de 1,4% à 506,9 millions d'euros, mais les ventes ont enregistré une amélioration sensible au second trimestre avec une hausse de 0,8%, après une chute de 4% au premier.
Pas de suppressions d'emplois prévues en France
Le résultat opérationnel courant est en hausse de 4,9% à 81,8 millions d'euros sur le semestre. « Il a représenté 16,1% du chiffre d'affaires, contre 15,2% l'an dernier sur la même période », s'est félicité le groupe dans un communiqué. La capacité d'autofinancement du groupe a enregistré une hausse marquée de 12,8% à 87,5 millions du groupe. Grâce aux liquidités dont il dispose, Somfy n'exclut pas de nouvelles acquisitions à l'avenir. Il pourrait également effectuer des cessions dans le secteur Participations, la branche du qui regroupe les participations dans des entreprises en dehors de l'activité principale et qui pèse moins de 10% du chiffre d'affaires.
Somfy confirme également son intention de poursuivre ses plans « d'ajustements et d'optimisation des coûts dans les prochains mois, afin de préserver la compétitivité et la profitabilité du groupe, dans un environnement économique toujours incertain ». Le DG exclut cependant des suppressions d'emplois en France. « Nous jouons sur les départs naturels avec le remplacement d'une personne sur deux », a-t-il assuré. Pour la fin de l'année, M. Demaël table sur la continuité par rapport au premier semestre. « Je ne vois pas de changement majeur », a-t-il déclaré.
B.P (avec AFP)