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Saint-Gobain Pont-à-Mousson : 400 postes supprimés d’ici quatre ans

Publié le 20 juillet 2017

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Pas moins de 400 postes en France devraient être supprimés avant début 2021, a annoncé Saint-Gobain Pont-à-Mousson (PAM) ce mercredi 19. Mise en difficulté, l’entreprise, spécialisée dans les systèmes de canalisation, a en effet décidé de limiter les remplacements dus aux départs naturels et en retraite afin d’éviter que la situation n’empire. Les détails.
Saint-Gobain Pont-à-Mousson : 400 postes supprimés d’ici quatre ans - Batiweb
2 200 professionnels français travaillent actuellement pour Saint-Gobain PAM (Pont-à-Mousson), qui dispose de cinq sites de production à travers le territoire, principalement en Meurthe-et-Moselle. Pourtant, l’entreprise fait face à de « lourdes pertes d’exploitation depuis deux ans », d’après le groupe.

Une situation difficile qui devrait entraîner la suppression de 400 postes d’ici « fin 2020 ou début 2021 ». Pour autant, Saint-Gobain PAM, qui souhaite éviter tout plan de sauvegarde de l’emploi, a tenu à se montrer rassurant : les emplois menacés concernent principalement des départs naturels ou en retraite, qui ne seront tout simplement pas remplacés.

Pour autant, la prudence reste de mise ! « Nous sommes en alerte sur les conséquences sociales pour l’ensemble du bassin d’emploi sud lorrain », a indiqué Dominique Potier, député (PS) de la circonscription. « Le groupe Saint-Gobain – de par sa puissance – a la responsabilité de franchir cette étape dans le respect de la dignité de chaque personne ».

Un plan qui manque de garanties

Au-delà de ces suppressions de postes, Saint-Gobain PAM a également dévoilé aux représentants du personnel un vaste plan visant la « simplification de l’organisation ». Ce dernier prévoit également des « investissements ciblés dans la digitalisation de certains processus de production et dans la robotique », qui s’étaleront sur les quatre années à venir. Un plan qui peine à rassurer les salariés.

« Nous estimons qu’il n’y a notamment pas assez de concomitance entre les suppressions d’emplois et le moment où les commandes reviennent », a déclaré Julien Hézard, délégué CGT sur le site de Pont-à-Mousson. Néanmoins, pour Christian Durieu, coordinateur CFE-CGC chez Saint-Gobain, l’entreprise a adressé « un discours rassurant par rapport à ce que l’on pouvait attendre ».

« La phase de négociation sur les moyens de retrouver une compétitivité dans la durée devrait permettre d’éviter des licenciements », estime-t-il. Rendez-vous dans quatre ans pour voir ce qu’il en est réellement !

F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia

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