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Marché de la fenêtre : l’activité chute, en neuf comme en rénovation

Publié le 17 septembre 2024

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Plusieurs fédérations du secteur de la menuiserie dévoilent les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Prospection & Prospection. En 2023, le marché de la fenêtre a souffert, avec une chute de l’activité dans le neuf comme dans la rénovation, et une baisse des ventes de 4 %.
Marché de la fenêtre : l’activité chute, en neuf comme en rénovation - Batiweb

Le SNFA, l’UFME, l’UMB-FFB et le Codifab publient les résultats de leur étude annuelle sur le marché de la fenêtre, réalisée par le cabinet Prospection & Prospection.

Cette étude a été menée entre mars et juillet 2024 auprès de 1 401 dirigeants d’entreprises de pose et 197 dirigeants et majors industriels.

En 2023, le nombre de fenêtre vendues a de nouveau diminué de 4 % par rapport à 2022, après -4,5 % en 2022, soit une baisse de 8,2 % sur deux ans. Bilan, 10,3 millions de fenêtres ont été vendues en 2023, repassant sous la barre des 11 millions d’unités.

En tout, la France compte 43 000 entreprises de pose et 6 106 ateliers de production. En matière de créations d’entreprises, le nombre de sociétés de fabrication stagne, avec +0,7 %, tandis que celui des sociétés de pose diminue de 3,4 %.

Au niveau de l’emploi, le nombre de salariés recule de 4,2 %, pour un total de 180 000 salariés travaillant dans le secteur de la menuiserie extérieure.

 

Neuf et rénovation : tous les indicateurs en baisse en 2023

 

En termes d’activité, le marché de la rénovation des logements individuels a chuté de 16,4 % en volume entre 2021 et 2024, après avoir enregistré un record en 2021, avec +19,8 % par rapport à 2019. Pour les logements collectifs, l’activité recule de 7 % entre 2021 et 2024, mais devrait rebondir en 2025, notamment grâce aux objectifs de rénovation des bailleurs sociaux.

L’activité rénovation hors résidentiel est la seule à rester dans le vert, avec +0,2 % en 2023, et devrait encore croître de 3 % en 2025. Notamment grâce au décret tertiaire, qui impose aux propriétaires de bâtiments tertiaires de réduire leur consommation énergétique globale de 40 % d’ici 2040, et de 60 % d’ici 2050 (par rapport à 2010).

Côté activité dans le neuf, c’est la dégringolade, avec -47,5 % entre 2021 et 2024 pour les logements individuels, et -27,1 % entre 2021 et 2025 pour les logements collectifs. La situation devrait toutefois légèrement s’améliorer, avec une prévision à -2,9 % pour le logement individuel et -9,5 % pour le logement collectif en 2025 par rapport à 2024.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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