Manitou confirme ses objectifs après de bons résultats au 1er semestre
L'année 2016 se présente plutôt bien pour le groupe de constructeur d'engins de manutention Manitou.
Au second trimestre, le chiffre d'affaires du groupe affiche une progression de 1 % à 689 millions d'euros, selon un communiqué du groupe. Ce qui permet au constructeur de « clôturer le premier semestre avec un chiffre d'affaires qui, à taux de change constant, progresse de 3 % », précise son directeur général, Michel Denis.
« L'Europe du Sud, qui inclut la France, constitue le moteur de notre bonne performance, alors que la situation nord américaine est toujours en fort retrait », a-t-il ajouté.
Dans les détails, la division Manutention et Nacelles présente un chiffre d'affaires semestriel de 475 millions d'euros. « L'activité a bénéficié de l'accélération de la construiction en Europe du Sud, plus particulièrement marquée en France du fait de la loi Macron », souligne le communiqué.
La division Services et Solutions enregistre également une hausse de 1% de son chiffre d'affaires, à 111 millions d'euros et continuera « à développer et structurer de nouvelles offres de services et de nouveaux outils », précise le groupe.
En avance sur sa feuille de route
En revanche, la division Matériel Compact ressort en baisse de -29 % par rapport au S1 2015, avec un chiffre d'affaires de 103 millions d'euros. « L'activité en Amérique du Nord reste affectée par la faible activité des loueurs, le recul de l'agriculture et la pression du dollars sur les produits exportés hors USA », rappelle le groupe.
Malgré ce dernier bémol, « le premier semestre marque une étape de plus dans l'amélioration de notre rentabilité avec une progression de 110 points de base de notre résultat opérationnel. Ce bon début d'année associé au renforcement de notre carnet de commandes nous positionne en avance sur notre feuille de route », a affirmé Michel Denis.
« Cela est bienvenu dans un contexte où le secteur agricole ne laisse pas entrevoir d'amélioration à court terme, où les marchés se trouvent exposés aux effets du Brexit et dans lequel la saisonnalité des cadences de production pourrait ne pas être aussi favorable qu'au S1 », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, le groupe confirme sa vision de croissance de chiffre d'affaires de l'ordre de + 2 % et d'une amélioration du résultat opérationnel courant de l'ordre de 50 points de base « par rapport à décembre 2015 », conclut Michel Denis.
C.T
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