Le « Surplus Management Property » est bénéfique pour les entreprises (étude)
S’agissant du « Surplus Property », il s’agit des actifs excédentaires non utilisés détenus par les entreprises et qui représentent « plusieurs milliers de dollars ». Hervé Constantin, directeur développement chez Arcadis, observe en effet que « certains propriétaires d’actifs dépenses des sommes importantes pour dépolluer leurs terrains (…). Or, il est possible d’optimiser cela, et de manière plus générale, d’optimiser les actifs devenus excédentaires en créant de la valeur grâce à l’activité de Surplus Property Management ».
Pour « un euro investit en approche stratégique et études permet de gagner jusqu’à 800 euros en frais de rénovation ou dépollution ». L’activité s’avère ainsi « très intéressante en période de crise où les organisations ont besoin de récupérer de la valeur foncière », poursuit-il.
En cas de déménagement, fermeture de site ou consolidation des activités, le Surplus Property Management vient minimiser les risques financiers, sociaux, environnementaux, politiques ou encore d’image auxquels s’exposent les entreprises.
Pourquoi investir dans le « Surplus Property Management » ?
Le rapport d’Arcadis montre que les principales motivations des entreprises pour se tourner vers cette activité sont : la réduction des coûts (23%), les bénéfices sur la vente d’actifs (21%), l’optimisation de la fiabilité financière (19%), la réduction des risques opérationnels (13%), l’amélioration rapide de trésorerie (8%) et l’amélioration de l’image de l’entreprise, du site (1%).Pour quelles actions ?
Les entreprises citent la dépollution et revente à 43%, la revente de l’actif sans dépollution à 25%, la dépollution, rénovation et revente de l’actif à 15%, la dépollution et conservation de l’actif à 4% et la dépollution, rénovation et conservation de l’actif pour une nouvelle activité à 1%.L’étude montre également que 16% des entreprises conservent en l’état leurs actifs. Elle met ainsi en exergue les freins suivants : baisse de la valeur de l’actif (20%), baisse de l’attractivité de l’actif à la revente (19%), coûts liés à la remise aux normes de l’actif (18%), manque d’intérêt en interne pour cet actif (18%), manque de visibilité sur la stratégie liée à la gestion des actifs excédentaires (6%), mauvaise gestion (3%).
Si la législation en France est favorable au développement de cette pratique et pose un cadre méthodologique qui facilite le déroulement des actions, « cette activité reste encore méconnue par certaines entreprises alors qu’elle ne peut être bénéfique d’un point de vue foncier », note Hervé Constantin.
Il ajoute : « D’ailleurs, en fonction de l’analyse de l’existant, des discussions sont menées autour des risques et usages afin de limiter les coûts de la dépollution. Par exemple, selon le niveau de dépollution et le coût que cela engendrerait, nous pouvons préconiser la construction d’un parking sur la zone concernée plutôt que des logements ».
R.C
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