Lafarge France inaugure un nouvel atelier de déchets solides broyés
Depuis 1997, la cimenterie utilise des combustibles alternatifs tels que des déchets industriels (pneus usagés, farines animales, solvants ou encore biomasse) pour alimenter son four chauffé par une flamme à 2 000°C.
En 2006, cet engagement en faveur de l’environnement s’était traduit par l’installation d’un atelier de pneus broyés, puis d’un premier atelier de DSB inauguré en 2013. Celui-ci avait déjà permis à la cimenterie de porter son taux de substitution aux combustibles fossiles à plus de 60% en 2015. Avec ce second atelier, ce sont plus de 80% des besoins en énergie du four qui devraient être assurés par des déchets valorisés d’ici 2017.
Avec un tel taux de substitution des énergies fossiles et « compte tenu du mixte combustible actuel, l’usine évitera l’émission de 100 000 t de Co2 fossile par an et contribuera aux objectifs de réduction d’émissions de Co2 du groupe », a indiqué Lafarge France dans un communiqué.
Vers une économie circulaire
A travers ce nouvel atelier, Lafarge France ne cherche pas uniquement à réduire son empreinte carbone. En effet, le projet répond également à la volonté du groupe de développer une « économie circulaire sur le territoire et d’apporter une véritable solution pour les entreprises locales qui souhaitent valoriser leur déchets ». De plus, les ateliers DSB « favorisent la compétitivité de l’usine » en réduisant sa facture énergétique.Pour développer ce projet, Lafarge France a bénéficié du soutien de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) qui a financé une partie du projet à hauteur de 900 000 euros.
Chaque type de déchets valorisés fait l’objet de contrôles et d’une procédure rigoureuse d’acceptation. L’Ademe est chargée de confirmer la fiabilité des procédés, son contrôle étant assuré par la Direction Régionale de l’Environnement (DREAL).
R.C
Photo de une : ©Compte Twitter ©Préfet de la Mayenne