L’innovation au cœur de la stratégie du Groupe Soprema
Avec un chiffre d’affaires en constante augmentation, atteignant les 2,13 milliards d’euros en 2015 (dont 45% réalisé en France), Soprema compte plus que jamais sur ses nouveaux produits et son développement international pour atteindre les 2,35 milliards d’euros cette année, et tout porte à croire qu’elle devrait y arriver !
Un savoir-faire qui ne cesse de s’étendre
Si Soprema est parvenue à se faire connaître dans le monde entier, c’est avant tout grâce à son vaste domaine d’expertise. « L’objectif de l’entreprise est de fournir aux professionnels, comme au grand public, des produits et services qui répondent à leurs attentes et leur degré d’exigence tout en privilégiant la simplicité de pose et la durabilité des matériaux », souligne Pierre-Etienne Bindschedler, Président du groupe.Ainsi, Soprema intervient aussi bien au niveau de l’étanchéité et l’isolation que dans la végétalisation des toitures, ou encore les systèmes d’éclairement lanterneaux. Le groupe ne cesse d’ailleurs d’acquérir de nouvelles compétences en même temps qu’elle rachète des entreprises. Rien qu’en 2016, l’américain Chemlink, le suisse Pavatex et l’italien Novaglass ont tous trois rejoint le groupe, pour un investissement total de 65 millions d’euros.
Une stratégie R&D particulièrement dynamique
Mais Soprema ne se contente pas d’intégrer de nouvelles sociétés ; elle mène également une politique d’innovation indispensable à son développement. C’est ainsi que de nombreux produits ont succédé à la fameuse chape ultralégère Mammouth, née en 1909, à l’instar de Soprelium, première membrane d’étanchéité utilisant une armature d’un nouveau genre, ou encore Mammouth Néo, membrane composée de 75% de matériaux bio-sourcés.Egalement issu du pôle R&D, le projet Mutatio a permis de substituer 50% des matières premières issues du pétrole par des produits éco-sourcés tels que la résine de pin et l’huile de colza.
55 personnes animent l’important pôle R&D du groupe sur deux grands centres de recherche. Si, actuellement, 15% du chiffre d’affaires est réalisé grâce aux nouveaux produits, Pierre-Etienne Bindschedler préfère viser un objectif de 25%. Une ambition que le développement international de l’entreprise pourrait aider à atteindre rapidement.
L’Asie et l’Amérique latine dans le viseur
Si Soprema est active sur le territoire national avec notamment l’ouverture d’une usine d’isolation polystyrène extrudé près d’Auxerre en mai dernier, ce n’est pas son développement en France qui retient l’attention de Pierre-Etienne Bindschedler. En effet, le Groupe compte ouvrir sa première implantation industrielle en Chine, où elle ne disposait que d’une présence commerciale. Un défi de taille pour Soprema, qui a investi 15 millions de dollars dans ce projet.Autre marché qui fait rêver le Président du groupe : l’Amérique latine. « Nous essayons de faire une acquisition. Pour l’instant, il n’y a pas de discussion avancée, ni de site particulier visé », précise Pierre-Etienne Bindschedler, avant d’ajouter qu’il préfèrerait investir le marché sud-américain en revenant au métier d’origine de Soprema, le bitume. Un retour aux sources qui pourrait s’avérer bénéfique pour l’entreprise.
F.C
Photo de Une : ©Fabien Carré