Jeux Olympiques : des risques de surcoûts qui n’effraient pas le gouvernement
Une « note d’alerte » commandée par le gouvernement et précédant un rapport définitif fait en effet état de « réels risques à la fois de non-réalisation dans les délais de certains équipements mais aussi de surcoûts importants », comme le révèlent Le Parisien et l’AFP.
Le village olympique et le site aquatique plus coûteux que prévu
En ligne de mire, l’Inspection générale des finances (IGF), l’Inspection générale de la jeunesse et des sports (IGJS) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) redoutent particulièrement des surcoûts liés à la construction du village olympique et du site aquatique.Entre autres, la facture de ce dernier, estimée à 130 millions d’euros, pourrait être doublée du fait de la multiplicité des acteurs et de la volonté de certains élus d’en faire un site exceptionnel. Les experts recommandent ainsi que la maîtrise d’ouvrage soit confiée à Solideo, société publique chargée de superviser les constructions olympiques, plutôt qu’à la Métropole du Grand Paris, comme c’est le cas actuellement.
Pas d’inquiétude pour la ministre des Sports
Si le rapport définitif se fait toujours attendre, la ministre des Sports Laura Flessel a tenu à se montrer rassurante. « Nous allons engager un travail de concertation avec les élus locaux afin d’explorer les nombreuses solutions qui s’offrent à nous », a-t-elle fait savoir.« Je saurai prendre les décisions qui s’imposent pour concilier héritage et maîtrise des coûts après m’être entretenue avec les élus locaux et les acteurs concernés », a assuré la ministre.
« Nous sommes conscients que des dérives ont pu dans le passé abîmer l’image des Jeux. Nous nous donnons tous les garde-fous nécessaires pour respecter nos engagements vis-à-vis du CIO et surtout vis-à-vis des Français », a-t-elle conclu.
F.C (avec AFP)
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