Bilan et perspectives de l’Union nationale des géomètres-experts (UNGE)
« 2018 a été une bonne année. L’activité s’est accrue. En termes de chiffres d’affaires, il y a eu une augmentation d’environ 2 à 3%, d’après les sondages réalisés », s’est réjoui Régis Lambert, Président de l’UNGE, qui note que le nombre d’adhérents est en augmentation.
« Face à cette augmentation de la demande assez rapide, entre 200 et 300 postes restent non pourvus », explique M. Lambert, qui constate une hausse du niveau de diplôme ainsi qu’une concurrence accrue entre les différentes filières qui font face à cette « pénurie ».
Se rapprocher de l’ingénierie et mettre l’accent sur le BIM
Les représentants de l’UNGE sont également revenus sur les changements induits par la volonté du Gouvernement de fusionner les branches professionnelles.« L’UNGE a été contactée par l’Union nationale des économistes de la construction (UNTEC), qui nous a proposés un rapprochement. On devrait aboutir la semaine prochaine à la signature de l’accord de champ, qui marque le début du mariage entre les deux branches et donne un top départ de cinq ans pour harmoniser tous les points de la convention collective. C’est un projet qui est lourd car il va y avoir des habitudes à changer et beaucoup de négociations. On est en train de voir pour atteindre le seuil de 50 000 salariés », a expliqué Régis Lambert.
Autre point : le regroupement des OPCA en OPCO. « C’est un chamboulement, car il a fallu choisir une direction », reconnaît le Président de l’UNGE. « Nous avons fait le choix de la filière de l’ingénierie, qui regroupe aussi les professions juridiques, et réussi à avoir un accord de branche. On estime que l’on fait partie de la filière de l’Ingénierie de l’immobilier, de la construction et de l’aménagement, et on essaiera de travailler à une cohérence avec cette filière », a-t-il ajouté.
Enfin, l’UNGE a rappelé son actualité dans le numérique, avec sa participation dans la création d’ADN Construction en 2017 et son implication dans le plan BIM 2022. L’objectif : « former les adhérents à ce sujet et accélérer la démocratisation dans les entreprises pour faire collaborer tous les acteurs », conclut Régis Lambert.
Claire Lemonnier
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