La membrane synthétique : la solution d’étanchéité pour un chantier environnemental
Objectif du chantier : rénover la toiture terrasse de 1 500 m2 sur charpente en maçonnerie en intégrant si possible des objectifs environnementaux. Comme l’explique l’adjudant chef Duneau en charge de la rédaction du marché et de la conduite des travaux sur ce chantier « Pour la dépose de l’ancienne membrane d’étanchéité synthétique de toiture, nous souhaitions faire recycler les déchets. Nous avons donc fait appel à notre fournisseur qui s’est occupé, avec Roofcollect, d’organiser cette opération de collecte et de recyclage des déchets. Celle-ci ne nous a pas pris plus de temps, ni demandé plus de travail. Sachant que les membranes en fin de vie sont de toute façon arrachées puis enroulées, il ne nous restait plus qu’à trouver une zone de stockage et à les stocker en big bag. Elle ne nous a pas non plus coûté plus cher que si nous avions mis les déchets en décharge. Quand bien même ça aurait été le cas, nous aurions été prêts à payer un peu plus cher pour apporter notre pierre à l’édifice du développement durable. ». C’est donc à peu près 3 tonnes de déchets qui ont été collectés sur le chantier, stockés en big bag étiquetés pour assurer leur complète traçabilité, puis acheminés sur le point de collecte le plus proche. Ils ont ensuite été transférés vers l’unité de recyclage où ils ont été broyés pour obtenir un recyclat en poudre qui sert à la fabrication de différents produits du bâtiment. | ||
Stockage des big bag | Transport des big bag | |
Pour le remplacement du système d’étanchéité de toiture, c’est une membrane d’étanchéité synthétique qui a été choisie. A cela plusieurs raisons : l’ancienne membrane synthétique a donné entière satisfaction, la mise en œuvre est respectueuse de l’environnement et il est possible de recycler les déchets de fin de vie. Ce sont ces deux derniers avantages qui ont fait pencher la balance en sa faveur car, comme l’explique l’adjudant chef Duneau, « en tant que représentant de l’état, nous nous devons de montrer l’exemple en matière de gestion environnementale sur les chantiers ». La mise en œuvre de la nouvelle membrane a donc permis d’avoir un chantier sans flamme, sans dégagement de gaz toxique ou de fumée, ni poussières ou résidus, ce qui a également contribué à réduire les nuisances du chantier auprès des poseurs, des riverains et de l’environnement. Au final, l’adjudant chef Duneau tire un bilan très positif de ce chantier. « Je suis assez satisfait d’avoir pu répondre à la fois à la demande qui m’a été faîte et à des objectifs environnementaux. Il est sûr qu’à l’avenir, ces objectifs, qui sont encore volontaires aujourd’hui, vont être de plus en plus pressants et que les chantiers verts ont de belles années devant eux. | ||
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