L’eau, c’est la vie : il est indispensable et urgent de préserver cette ressource précieuse
En suivant un cycle naturel, l’eau circule ainsi sur la planète sans jamais s’arrêter.
La grande majorité (96 %) de l’eau présente sur Terre est salée ; c’est l’eau des océans.
Or, les êtres humains ont besoin d’eau douce pour vivre, et plus leurs besoins s’accroissent, plus cette ressource se raréfie. La raréfaction des ressources hydriques entraîne des pénuries, voire des « crises de l’eau ».
Le manque d’eau potable et de moyens d’assainissement met en péril la santé humaine. L’un des objectifs de développement durable de l’ONU est justement d’assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable.
C’est pour faire face à l’urgence de la crise de l’eau et à ses conséquences dévastatrices que Kingspan a intégré la gestion durable de l’eau dans son plan décennal « Planet Passionate ».
Nous avons l’intention de récupérer 100 millions de litres d’eau de pluie par an sur l’ensemble de nos sites (bureaux et usines) d’ici à 2030, avec un objectif intermédiaire de 50 millions de litres en 2025.
Nous collaborons également avec plusieurs associations caritatives qui œuvrent dans le monde entier pour la dépollution des océans ou l’approvisionnement en eau potable des communautés isolées.
Les crises de l’eau : des pénuries aux inondations
L’ONU a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que 4,8 à 5,7 milliards de personnes pourraient manquer d’eau en 2050. La situation ne cesse de s’aggraver ; à terme, le manque d’eau douce aura des répercussions sur la santé humaine, l’environnement et le développement durable.
Les causes de ces pénuries sont multiples et complexes. Le manque d’eau est en partie dû au réchauffement planétaire et au changement climatique qui bouleverse les équilibres météorologiques.
Les pénuries ne sont pourtant pas les seules crises liées aux ressources en eau dans le monde. Certaines régions souffrent d’un excès d’eau, si bien que le nombre de personnes exposées aux inondations devrait fortement augmenter.
Ce phénomène devrait toucher près de 20% de la population mondiale en 2050. Tout comme le manque d’eau, les inondations sont dues au changement climatique qui entraîne une augmentation des précipitations et une élévation du niveau des mers à l’échelle de la planète.
Mais les inondations sont en partie dues à l’Homme et aux constructions humaines puisqu’elles résultent du ruissellement des eaux de pluie sur les sols bâtis, comme les toits, les routes ou les trottoirs. Ces surfaces imperméables canalisent les eaux de ruissellement vers les réseaux d’assainissement pluvial (dont certains datent du XIXe siècle), qui peuvent rapidement déborder.
Alors que les terrains à bâtir bénéficiant d’un sol bien drainé se font de plus en plus rares, les constructions et les sols revêtus gagnent les zones marginales, à proximité des cours d’eau ou dans les plaines inondables. Tous ces facteurs concourent à l’augmentation des volumes d’eaux pluviales directement déversés dans les fleuves et les rivières.
Kingspan s’engage pour une gestion durable de l’eau
Il va de soi que la construction et l’exploitation des bâtiments ont un rôle à jouer dans l’atténuation ou la réduction des risques qui menacent les populations.
Face à l’urbanisation galopante et au réchauffement climatique, nous devons agir de toute urgence pour mieux gérer nos ressources en eau. Cela passe notamment par la mise en oeuvre de stratégies adaptées à chaque territoire pour limiter à la fois les effets de la sècheresse et les risques d’inondation. Une partie de la solution réside dans la conception urbaine et l’évolution des usages de l’eau dans les bâtiments.
Kingspan s’est engagée à remplir son rôle. Nous recyclons l’eau sur tous nos sites et avons pour objectif de récupérer 100 millions de litres d’eau de pluie par an dans nos usines et nos bâtiments de bureaux d’ici à 2030. Cela va nous permettre de réduire notre consommation d’eau de ville, de limiter le ruissellement des eaux de pluie et d’améliorer la qualité des cours d’eau à proximité de nos installations.
L’ensemble des eaux collectées seront utilisées par Kingspan pour son propre fonctionnement ou seront vendues ou données. La récupération des eaux pluviales peut servir dans de nombreuses situations où l’eau ne doit pas nécessairement être potable, comme le lavage des véhicules, l’irrigation ou les toilettes.
Une politique d’utilisation durable de l’eau a aussi d’autres avantages : puisque le retraitement des eaux usées consomme de l’énergie, limiter notre dépendance à l’eau de ville réduit notre consommation énergétique et nos émissions de CO2.
Partenariat avec la Fondation ECOALF
Nous sommes également sensibles à la nécessité de nettoyer nos océans pollués par des tonnes de débris et déchets plastiques d’origine humaine.
Lors de sa conférence sur les océans, en juin 2017, l’ONU a dévoilé des chiffres inquiétants : plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent dans les océans chaque année et pas moins de 80 % de l’ensemble des détritus présents dans les océans sont des matières plastiques. Kingspan coopère avec la Fondation ECOALF, une association à but non lucratif ayant pour principale mission de promouvoir et de faciliter la récupération sélective des déchets qui dérivent dans les océans pour les recycler et éviter qu’ils nuisent à l’environnement.
Dans le cadre de ce partenariat triennal, Kingspan aidera à repêcher jusqu’à 150 tonnes de déchets plastiques par an dans la mer méditerranée par l’intermédiaire du réseau de 2 600 pêcheurs espagnols de la Fondation ECOALF. Notre but : réutiliser le maximum de ces matières plastiques dans nos usines.
Retrouvez le Webinaire sur la gestion durable de l'eau ci-dessous.
Pour en savoir plus exit_to_app