Intérimaires dans le BTP : la gestion sociale des frais de déplacements
La base de la facturation reste le coût de l'intérimaire au regard du poste occupé dans votre entreprise. Il doit toucher un taux horaire équivalent à celui qu'il aurait perçu si vous l'aviez embauché en CDD ou CDI directement. Si un jour férié intervient au cours de la mission, il vous sera facturé. A ce taux horaire doivent être ajoutés les éventuels remboursements de frais professionnels attribués à vos salariés (titres restaurants, indemnités de repas, prise en charge des transports, etc.), l'indemnité de fin de contrat et les primes pour lesquelles l'intérimaire répond aux critères. Enfin, la société d'intérim applique un coefficient de facturation, fixé dans le contrat de mise à disposition et qui comprend les charges sociales et la marge pour la réalisation de la mise en relation du travailleur avec le client, la gestion du contrat du travailleur, sa formation, le versement de son salaire, etc. | |||
Intérim et frais de déplacement : comprendre le calcul des frais de repas Lorsque vous embauchez un intérimaire pour travailler sur chantier, la question se pose sur les droits dont il dispose en matière de remboursement de frais de déplacement. Au regard des termes des conventions collectives du BTP, l'intérimaire ne rentrant pas chez lui le midi doit bénéficier d'une indemnité de panier. L'ACOSS vient de préciser que l'indemnité de panier versée pendant les 55 premiers jours calendaires de la mission est exonérée de cotisations sociales pour les intérimaires. Par contre, après ces 55 premiers jours, des cotisations doivent être payées si l'intérimaire travaille toujours sur le même site (c'est-à-dire qu'il est affecté sur un seul chantier). | |||
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