Extension de la mairie de Runan : un nouveau signal urbain
Les systèmes CUPACLAD, composés d'ardoise 100% naturelle, permettent la construction de façades ventilées durables et efficaces. Les systèmes CUPACLAD ont été développés par CUPA PIZARRAS, le leader mondial de l’ardoise naturelle.
Labellisée « Patrimoine rural de Bretagne », la commune de Runan s’organise autour de son église templière du XIIème siècle. La mairie est située à une centaine de mètres de là, légèrement excentrée. Elle ne répondait plus aux normes actuelles et montrait des signes d’étroitesse.
Sous l’impulsion du maire, Yvon Le Bianic, et du directeur du CAUE des Côtes d’Armor, Christophe Gauffeny, une opération de réaménagement et d’extension s’est engagée.
« Nous avons travaillé sur une volumétrie simple, en utilisant le toit plat pour limiter la hauteur et l’impact sur le paysage, mais aussi sur la peau de l’édifice avec le CUPACLAD 101 Random », précise l’Architecte Simon Guienne.
La réinterprétation de ce matériau traditionnel a facilité l’acceptation et l’appropriation de ce projet contemporain : tant pour la maîtrise d’ouvrage que pour les habitants.
Cette façade d’ardoises de grand format (30*60 cm) a étonné et séduit les élus, plus habitués par une utilisation en petit module. Ce bardage à forte linéarité, est associé à un mur rideau, marquant l’entrée, et à des couvertines traitées en teinte RAL 7016 : cela crée un monolithe noir, aux reflets bleutés, une extension résolument contemporaine, aux accents bretons qui accueille désormais le hall d’entrée, les sanitaires PMR, des locaux techniques et d’archives.
Les ardoises pré-percées sont vissées sur une ossature bois composée d’un contre-lattage et d’un liteaunage. Pour Simon Guienne, « l’ardoise fonctionne bien en bardage, et il est intéressant de pouvoir proposer ce matériau naturel, non manufacturé qui conserve un aspect stable dans le temps. Elle constitue une réponse originale par ses qualités plastiques singulières »
La mise en oeuvre des 50 m² de façade a été réalisée par un compagnon, en une dizaine de jours. Dimitri Le Quere, de l’entreprise Defin Couverture explique : « Pour nous, le travail est quasiment le même, nous trions, coupons les ardoises, les posons. La fixation vissée permet d’obtenir une finition similaire à une pose au clou ce qui est très élégant ». Le calepinage a été réalisé en amont avec le couvreur. Les parties les plus délicates sont le premier et le dernier rang qui ne doit pas se retrouver écraser par la couvertine.
La pose est essentielle dans le rendu final : cela permet de valoriser le savoir-faire des entreprises qui connaissent bien ce matériau, mais l’utilise différemment.