Cet appareil polyvalent, présenté en exclusivité mondiale sur le salon IFAT 2010 à Munich, dispose du Mode F&L (fréquence et volume), qui voit et entend les fuites (la fréquence et le volume des bruits sont représentés sur un diagramme à double barres, avec une lecture et une interprétation des résultats des plus aisées : le segment qui dépasse les autres signalise la fuite). Cette méthode de détection acoustique se base sur un calcul algorithmique complexe unique au monde, le système Smart, pour une détection plus rapide du point de fuite (brevet en cours).

Le LD6000 a l’avantage d’être un système de recherche de fuites non destructif. Pour vérifier la présence d’une fuite, on peut mesurer les bruits de conduite pendant soixante minutes grâce à l’enregistreur intégré au système. Un diagramme à courbe permet alors de déterminer de façon rigoureuse s’il existe une fuite ou non.

Utilisé avec l’émetteur d’ondes LDPULS, le LD6000 peut servir à localiser les conduites non métalliques, donc plastiques, sans qu’il soit nécessaire de stopper le réseau. Ce qui est très pratique pour les canalisations d’eau potable. L’appareil repère les conduites jusqu’à deux mètres de profondeur et les impulsions qu’il émet se propagent jusqu’à 600 mètres. Le micro dont est doté le détecteur permet ainsi de suivre et tracer les conduites.

Combiné au capteur d’hydrogène LD6000 H2, l’appareil se transforme en système de détection de fuite au gaz traceur pour les conduites de canalisation et installations domestiques. L’hydrogène possédant la caractéristique de traverser les matériaux comme la terre, le béton ou le carrelage, il peut ainsi être capté par le LD6000, qui indique précisément la concentration d’hydrogène. Le détecteur peut de plus être configuré sur des valeurs limites au-delà desquelles il émet un signal sonore et visuel.

B.P