Grand stade de Lyon : accord entre Vinci et l'Olympique lyonnais
Le 30 novembre 2012, le conseil général du Rhône avait voté, malgré les protestations, le principe d'une garantie à hauteur de 40 millions d'euros pour le futur Grand stade de l'OL. Plusieurs recours ont été déposés, notamment des requêtes d'habitants contre la cession de terrains pour la construction du stade. Conformément à une décision du tribunal administratif de Lyon du 10 janvier dernier, les élus du bureau du Grand Lyon ont adopté le 11 février une nouvelle délibération autorisant la cession des terrains à la Foncière du Montout, filiale de l'OL, maître d'ouvrage du projet, lui permettant ainsi d'en finaliser l'acquisition.
Ce projet porte sur un investissement global pour le Groupe OL de l'ordre de 400 millions d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué, précisant que « la structuration du financement était en cours de bouclage et devrait porter sur 50% de fonds propres ou quasi-fonds propres et 50% de dettes ». Les travaux de terrassement de ce "Stade des Lumières" de 58 000 places à Décines (Rhône), dans la banlieue de Lyon, ont débuté le 22 octobre 2012 pour une livraison attendue d'ici la mi-2015. Selon l'OL, ce « projet exemplaire sera créateur d'emplois (2000 en phase de travaux et 1000 en phase d'exploitation) ».
La Foncière du Montout s'est en outre « engagée, via la signature d'une convention de partenariat sur l'insertion avec l'Etat, le Grand Lyon, la ville de Décines et l'association UNI-EST, à intégrer une clause d'insertion sur tous ses marchés privés de construction consistant à affecter un minimum de 5% des heures travaillées à un public en insertion », ajoute le communiqué.
B.P (source AFP)