Cette année les banques risquent d’être plus exigeantes en ce qui concerne les renégociations de crédit des investissements dans l'immobilier d'entreprise en France, selon une étude publiée vendredi par le cabinet CB Richard Ellis (CBRE).
« L’aggravation de la crise de la dette souveraine et l'instabilité des Bourses renforcent la perception de l'immobilier comme actif très sécurisé » et « les capitaux propres cherchant à se placer sur le marché demeureront donc très importants », selon le cabinet CB Richard Ellis (CBRE), qui publie vendredi une étude sur l’immobilier d’entreprise, estimant que les banques seront en 2012 « sans doute beaucoup moins arrangeantes que les années précédentes pour les renégociations de crédit ».
Mais « les banques seront toujours confrontées à des problèmes de liquidité et de rentabilité de leurs fonds propres » et « les conditions de financement vont donc inévitablement se durcir, ce qui conduira à une moindre concurrence entre acteurs », souligne l'étude. Les montants investis dans l'immobilier d'entreprise en France devraient donc chuter entre 12 et 14 milliards d'euros en 2012 contre 15,1 milliards d'euros en 2011, selon le cabinet.
L.P (AFP)