Ascenseurs : la Fédération décidée à changer l'image du secteur
Suite aux « Rencontres de l'Ascenseur », qui ont réuni pour la première fois le 4 octobre tous les intervenants du secteur (copropriétaires, syndics, pouvoirs publics, locataires, architectes), la Fédération des ascenseurs a indiqué dans un communiqué qu'elle mettait en téléchargement sur internet (www.ascenseurs.fr) un recueil de recommandations à destination des 63% de Français qui utilisent fréquemment l'ascenseur (100 millions de trajets par jour). Ces rencontres avaient été organisées suite à une étude de l'institut CSA au printemps dernier qui a montré une détérioration de l'image des ascensoristes depuis l'adoption de la loi "Sécurité des ascenseurs existants" (SAE).
Le texte, qui date de 2003, a imposé, après une série d'accidents graves, 17 mesures de sécurité obligatoires à mettre en œuvre à partir de 2006 jusqu'à 2018. Perçue comme bénéfique pour la sécurité des usagers (11 décès entre 2006 et 2010 contre 33 entre 2001 et 2005), l'application de cette loi a été critiquée en raison du "déficit de communication globale" et pour son coût pour les copropriétaires.
« Cette loi nourrit la mauvaise image de la profession. Plus on la connaît, plus on est critique vis à vis des ascensoristes », relève aujourd'hui la FA, décidée à changer l'image du secteur et à plus communiquer en direction du public. Le marché français (un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros en 2010) est dominé, à 75%, par quatre groupes étrangers: l'américain Otis, le finlandais Koné, le suisse Schindler et l'allemand ThyssenKrup.
B.P (source AFP)