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Faut-il miser sur l’immobilier ancien en 2025 ?

Publié le 20 mars 2025

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Longtemps boudé au profit du neuf, l’immobilier ancien revient en force grâce à une baisse des prix et un attrait croissant pour la rénovation énergétique. Quels sont les moteurs de cette dynamique et à quoi s’attendre pour 2025 ?
Faut-il miser sur l’immobilier ancien en 2025 ? - Batiweb

Après une période de recul, le marché de l’immobilier ancien en France a montré des signes de redynamisation en 2024. 

Un marché boosté par la rénovation... 

 

Selon les données de Little Worker, la demande pour l’immobilier ancien a progressé grâce à une meilleure connaissance des aides de l’État et aux nouvelles réglementations sur la performance énergétique. L’interdiction des logements classés G à la location dès 2025 a incité de nombreux investisseurs à rénover des biens, faisant grimper les prestations de rénovation énergétique de 8 % en 2023 à 13 % en 2024.

Le volume d’affaires de Little Worker a bondi de 18 % en un an, tandis que le panier moyen des travaux a connu une hausse de 15 %. La valeur verte, soit l’impact de la performance énergétique sur le prix des biens, s’accumule de plus de 3 % par projet de rénovation.

 

... et des acheteurs plus exigeants 

 

L’étude met également en avant une évolution des attentes des acquéreurs, qui recherchent désormais des biens avec un fort potentiel de personnalisation et une meilleure efficacité énergétique.

Plus de la moitié des ventes en 2024 ont été influencées par la performance énergétique des logements, un critère désormais incontournable.

Par ailleurs, la pénurie de logements neufs favorise la réhabilitation des logements anciens, notamment grâce aux dispositifs comme MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux zéro. Ces aides, bien qu’encore imparfaites dans leur application à certains types de travaux et de profils d’acquéreurs, ont contribué à soutenir la demande.

Dans les grandes métropoles, Paris voit son marché se stabiliser à 9 385 €/m2, avec une reprise des ventes (+7 %) et un attrait pour les logements optimisés pour le télétravail. À Lyon (5 000 €/m2), les acheteurs restent exigeants malgré un léger recul des prix, tandis qu’à Bordeaux (4 680 €/m2), la baisse des prix (-8 %) redynamise le marché malgré une tension locative accrue.

Quel avenir pour 2025 ?

 

Si les tendances enregistrées en 2024 se confirment, l'année 2025 pourrait marquer un tournant pour l'immobilier ancien. Little Worker anticipe une poursuite de la baisse des prix et un attrait renforcé pour ce segment, avec une hausse de 32 % des transactions entre 2024 et janvier 2025.

La mise en place du prêt avancé mutation à taux zéro devrait également inciter de nouveaux acheteurs à franchir le pas.

 

Marie Gérald

Photo de Une : Adobe Stock

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