Transition énergétique : 14 ONG environnementales reçues à l'Elysée
« Ces échanges nous ont permis de croiser nos inquiétudes, nos espoirs et nos attentes, et, pour nous, de faire de la pédagogie sur notre propre stratégie », s'est félicité le ministre de la Transition écologique et solidaire. « C'est un format que nous allons essayer de reproduire au minimum tous les trimestres. »
Cette réunion avait également une portée « plus que symbolique », puisque c'est aujourd'hui que Nicolas Hulot présentera le projet de loi portant sur l'interdiction de l'exploitation des hydrocarbures en France à l'horizon 2040 en Conseil des ministres. L'hexagone serait ainsi « le premier grand pays industriel à oser prendre unilatéralement cet engagement », toujours d'après le ministre.
Les engagements d'Emmanuel Macron
Du côté des organisations, c'est également la satisfaction qui semble primer à la sortie du débat. Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l'Homme, a notamment déclaré que cet échange était « de bon augure », ajoutant que « les discussions ont été riches » et « productives ».Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace, a quant à lui relevé la fermeté d'Emmanuel Macron, qui a apporté « une réponse offensive » concernant la transition énergétique de la France. Le Président « a confirmé, sans dire combien, que des centrales allaient être fermées, qu'il n'y aurait pas de ''procrastination'', qu'on allait ''entrer dans le dur'', mais qu'il fallait le faire de manière ordonnée », détaille le représentant de l'ONG.
Emmanuel Macron est également revenu sur l'une de ses promesses de campagne, à savoir l'augmentation du budget alloué au développement durable, qui avait été réduit par le gouvernement en juillet dernier. « Le Président nous a assuré que le budget allait augmenter dès 2018 », a indiqué Friederike Roeder, directrice de One France. L'aide au développement devrait ainsi attendre 0,55% du PIB à horizon 2022, contre 0,38% aujourd'hui.
F.C (avec AFP)
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