SFL ouvre les portes de #cloud.paris, bâtiment tertiaire de 35 000 m2
En effet, l’immeuble de bureaux qui s’étend sur une surface de 35 000 m2 a séduit de nombreuses sociétés. Idéalement situé dans la Cité financière du 2e arrondissement de Paris, il offre « un lieu de travail agréable, plus humain et très identitaire pour l’entreprise » explique SFL dans un communiqué.
Ainsi, dès le 2e trimestre 2016, Exane y installera son siège sur 11 000 m2, précédée par BlaBlaCar, sur 10 000 m2, et par un des leaders de la net-économie, sur 3 600 m2, dans le même temps.
Créer un hub au cœur d’un réseau business et culturel
Le nom de ce nouvel ensemble tertiaire n’a pas été laissé au hasard. Le hashtag « # » illustre « la trame architecturale et matricielle des façades, la géométrie ergonomique des espaces et des volumes ». Le mot « cloud » symbolise quant à lui la « mise en réseau interne et externe, des personnes et des entreprises présentes sur place et dans l’aire géographique », révèle la société foncière.Pour créer cet ensemble tertiaire ultramoderne, il a fallu restructurer les bâtiments existants, vétustes et peu performants.
« Du fait des contraintes, nous avons créé une structure neuve à travers l’existant. 100 % des fondations, c’est-à-dire tous les poteaux, ainsi que 100 % des structures verticales ont été repris. Ce n’est qu’une fois tout en charge que nous avons pu venir démolir. Notre ambition a été de restructurer cet ensemble avec les qualités structurelles du neuf » explique Dimitri Boulte, Directeur général délégué SFL.
30 % du bâtiment d’origine a ainsi été modifié afin de valoriser d’importantes surfaces aveugles en leur apportant le maximum de luminosité naturelle. Une grande importance a été accordée aux façades neuves qui s’étendent sur plus de cent mètres linéaires. L’idée était de rendre la façade « réfléchissante » notamment au travers de grandes baies vitrées. Et pour ce faire, SFL a fait appel à la société VS-A.
« L’objectif principal était d’arriver à un niveau de lumière suffisant pour aller le plus loin possible dans les plateaux et avoir d’importantes zones de premier jour sur les espaces de bureaux. Les techniques qui ont été utilisées sont proches de ce que l’on peut trouver sur les tours les plus complexes », explique Gontran Dufour (VS-A).
« Le niveau d’éclairement est un vecteur essentiel de confort et de modernité » souligne SFL. Et pour permettre aux futurs locataires de profiter du grand air, des cours, des patios et de vastes terrasses ont été crées ou agrandis.
Modularité et excellence environnementale
Conçu par Philippe Chiambaretta du cabinet PCA Architecture, l'ensemble propose également un auditorium de 200 places, des salles de réunion et de détente, une salle de fitness ou encore un « e-lounge » de 400 m2.Ce lieu d’échanges et de rencontres baigné de lumière sous 15 m de hauteur a été imaginé par le designer Noé Duchaufur-Lawrance. « J’ai conçu cet espace comme une carte météorologique (…). J’ai pris en compte l’ensemble des comportements très différents, et les ai figurés par des flux » déclare-t-il.
Des coques en bois courbes plus ou moins fermées y ont été installées, adaptables selon les besoins, façon « salle d’attente première classe ».
Au-delà de la volonté d’améliorer le cadre de vie au travail et de proposer un immeuble de bureaux futuriste, adapté à la ville de demain, classique, vivante, ouverte et mixte, le projet de restructuration visait une exemplarité énergétique et environnementale.
Dès le départ, SFL a visé une triple certification HQE®, BREEAM® et LEED® avec, pour chacune, le plus haut niveau. Cette réalisation s'inscrit dans une démarche environnementale forte avec l’obtention du label BBC Effinergie® Rénovation.
La SFL s’est ainsi fixée deux objectifs majeurs : réduire l’empreinte énergétique du bâtiment, notamment par le choix des matériaux et des systèmes constructifs, et atteindre une consommation d’énergie primaire de 76 kWh ep/m2/an (5 fois plus performant que le parc tertiaire existant) en respect avec le Plan climat de la ville de Paris.
Le site a largement été végétalisé dans le respect de la biodiversité locale : « une étude écologique a conduit à l’augmentation de la surface végétalisée de la parcelle de 56 % par rapport à l’existant et à une adaptation des essences plantées (24 essences végétales ont été sélectionnées) apportant ainsi la nature dans la ville » souligne SFL.
Enfin, l’utilisation de transports en commun et de transports « doux » a été valorisée, le centre d’affaires accueillant, au sein même de l’immeuble, le plus grand parking à vélos de la capitale avec 250 places.
« #cloud.paris est la synthèse de nos convictions: faire de l’immobilier de bureau un outil de management et de performance des entreprises, qui doit se transformer et s’adapter aux nouveaux modes de travail de ses futurs occupants » conclut la Société Foncière Lyonnaise.
A terme, l’ensemble tertiaire accueillera près de 2 500 personnes.
R.C