Première réunion pour le groupe de travail « éolien »
Annoncé en juillet dernier, lors de la Conférence nationale des territoires, le groupe est chargé de « simplifier et consolider le cadre administratif de l’éolien terrestre et son financement ». Il s’agit aussi de développer l’activité et l’emploi dans ce domaine tout en veillant à la compétitivité des prix de l’électricité et au respect de l’environnement.
Pour atteindre ces objectifs, le groupe de travail a mis en place des commissions techniques restreintes. Elles devront approfondir les enjeux liés au cadre réglementaire de l’éolien et ses évolutions possibles, les retombées fiscales et modèles de financement des projets éoliens, la protection des paysages et de la nature, le renouvellement des parcs existants et l’éolien en mer.
De nouvelles mesures en 2018
Composé de parlementaires, d’associations d’élus, d’ONG, de représentants des professionnels de l’éolien et de l’électricité, de juristes et des administrations des ministères de la transition écologique et solidaire, le groupe de travail se réunira de nouveau fin novembre pour examiner les propositions émanant de ces comités restreints. Des premières mesures pourraient être annoncées lors de la Conférence Nationale des Territoires de 2018. Les travaux du groupe devraient d’ailleurs se conclurent en janvier 2018.« Nous voulons libérer les projets de certaines contraintes afin que nos pays puisse poursuivre le développement de cette énergie renouvelable en France. Dans le même temps, ce groupe de travail évaluera tous les moyens permettant de protéger les paysages et la qualité de vie des Français. Nous travaillerons notamment sur la fiscalité des projets éoliens pour en améliorer l’acceptabilité dans les territoires », explique Sébastien Lecornu.
Rappelons que Nicolas Hulot a fixé une ambition de neutralité carbone pour la France à l’horizon 2050 et de diversification des modes de production d’électricité. « Le développement de toutes les énergies renouvelables, et de l'éolien terrestre en particulier, constitue un enjeu fort pour parvenir à cette évolution de notre mix énergétique et à la décarbonation de notre énergie », conclut le ministère.
R.C
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