Le projet ADIVbois, porté par l’Association pour le développement d’immeubles à Vivre en Bois) a été créé au sein de la démarche de la « Nouvelle France Industrielle » afin de fédérer les différents acteurs de la filière et d’encourager l’utilisation du bois dans la construction.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte et la stratégie bas-carbone qui prévoient entre autres le développement de la construction en bois et en matériaux bio-sourcés.

Vendredi dernier, le gouvernement a annoncé que le Commissariat général à l’investissement avait décidé de financer le projet ADIVbois à hauteur de 5,8 millions d’euros dans le cadre des investissements d’avenir. Ségolène Royal, Stéphane Le Foll, Sylvia Pinel et Emmanuel Macron se sont félicités de cette décision qui permettra le déploiement d’immeubles en bois de 15 étages d’ici 2018 et de plus de 30 étages à plus long terme.

Le plan ADIVbois, piloté par Franck Mathis, constructeur bois et Dominique Weber, Président de l’Union Nationale de l’Industrie Française de l’ameublement, vise à permettre la construction d’immeubles dont les structures porteuses et l’agencement intérieur permettront de valoriser diverses essences de bois présentes dans les forêts métropolitaines. Le programme répond à divers enjeux de la ville durable tels que la diminution des besoins énergétiques, des pollutions environnementales ou encore de la pression sur les ressources naturelles.

Le soutien aujourd’hui annoncé contribuera « à lever les freins techniques, réglementaires et culturels en vue d’utiliser le bois dans les immeubles à grande hauteur et de faire émerger des acteurs économiques pour la construction de ces immeubles », nous précise un communiqué commun des ministères de l’Ecologie, de l’Agriculture, du Logement et de l’Economie.

Un appel à projets sera lancé pour identifier 5 à 10 territoires français intéressés pour accueillir les futurs tours en bois, les territoires à énergie positive pour la croissance verte seront prioritaires. Le plan, d’un montant total de 8 millions d’euros dont 30% sont apportés par les acteurs privés, prévoit également « le financement du cahier des charges d’un concours international d’architecture et toutes les études techniques et environnementales nécessaires ».

R.C