Le polyéthylène : le matériau du transport de l'eau et du gaz
La performance d'un réseau doit être prévue dès la conception a expliqué Martine Renaudat de PlasticsEurope. Les conditions de service nécessaires (température, pression, résistance chimique, qualité de l'eau,...) mais aussi les conditions locales (nature et stabilité du sol, charges, passages, ...) sont à considérer. L'impact environnemental des matériaux devenant de plus en plus fréquent dans le choix des matériaux, l'analyse du cycle de vie (L.C.A Life Cycle Analysis) écarte la vision réductrice de la seule empreinte carbone (Carbon Footprint) conclut-elle.
Georges Taiel, STR-PE, a rappelé les principaux avantages du polyéthylène pour le transport de l'eau potable. Il a rappelé que les matériaux et les canalisations sont soumis à des normes Européennes et françaises. De plus, la France a mis en place une marque de qualité : NF 114 gérée par l'organisme certificateur LNE et qui garantit, les caractéristiques sanitaires (ACS demandée), l'aptitude à l'emploi et le contrôle régulier des matériaux et canalisations.
Avec plus de 30 ans d'expérience des canalisations PE pour la distribution du gaz naturel, Gaz de France, représenté par Jean-Claude Hugueny, a des réseaux de distribution qui comptent 130 000 km de tubes PE (70%). Chaque année, 7 500 km de tubes PE et 600 000 raccords sont installés.
Des démonstrations de soudage (bout à bout et raccords electrosoudables) assurées par Pierre Lienhard/ Georg Fischer, Umberto Costa / Plasson, ont permis d'expliquer concrètement les techniques de raccordement des réseaux en PE. Pour que la journée d'information soit complète, le comportement des canalisations en polyéthylène dans un environnement contaminé a été abordé par Antonio Belforte, PlasticsEurope, puis ce fut au tour de Catherine Eloy-Giorni, AXEO, de présenter les techniques sans tranchées de réhabilitation des réseaux d'eau potable.
La manifestation a réuni une centaine de participants : majoritairement des prescripteurs, maîtres d'œuvres, poseurs et utilisateurs des réseaux.
Bruno Poulard