Le marché de la Chine et des pays émergents, nouvel eldorado pour les Japonais
Malgré la déprime du marché nord-américain, les nouvelles puissances économiques, telles que la Chine et les pays émergents, offrent une alternative d'exportations viable en période de crise. Le constructeur d'engins de chantier japonais Komatsu en est le parfait exemple après avoir annoncé une hausse de 38,3% de son bénéfice net pour les neuf premiers mois de l'exercice 2007-2008.
Dans un contexte économique particulièrement déprimé du à la crise des « subprimes » aux Etats-Unis, certaines entreprises comme Komatsu parviennent tout de même à tirer leur épingle du jeu. L'émergence de la Chine et des Pays du Golfe offre une alternative économique lorsque le pays de l'Oncle Sam va mal.
Prenons l'exemple du constructeur d'engins de chantier japonais Komatsu, qui a souffert comme tout le monde des derniers évènements économique outre-atlantique. A un moment où les exportations d'engins de chantier japonais vers ce pays ont dégringolé de 31,2%, la Chine, qui a conforté l'an dernier sa place de premier partenaire commercial du Japon, dépassant largement les Etats-Unis pour la deuxième année de suite, a permis à l'entreprise japonaise d'éviter les pertes.
Komatsu a même fait mieux. En effet, son pourcentage de bénéfices (38,3%) est sensiblement le même que l'excédent commercial japonais, qui a augmenté de 37% sur un an, pour atteindre 69,8 milliars d'euros. C'est la première fois en trois ans que l'excédent nippon progresse.
« La tendance à la hausse se poursuit pour les exportations, car les robustes exportations vers la Chine, l'Union européenne et les pays producteurs de pétrole compensent largement la chute de celles vers les Etats-Unis », a assuré un responsable du ministère des Finances japonais.
Même si les Etats-Unis ne sont plus en tête des exportations japonaises, la crise actuelle ne peut pas durer « L'impact sur les exportations du ralentissement économique semble de plus en plus clair, d'autant plus que la demande européenne et asiatique s'essouffle graduellement, même si une demande relativement solide en provenance des économies émergentes, comme la Russie et le Moyen-Orient, continue à compenser un peu la faiblesse américaine », a commenté Akira Maekawa, économiste chez UBS, cité par l'AFP.
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Prenons l'exemple du constructeur d'engins de chantier japonais Komatsu, qui a souffert comme tout le monde des derniers évènements économique outre-atlantique. A un moment où les exportations d'engins de chantier japonais vers ce pays ont dégringolé de 31,2%, la Chine, qui a conforté l'an dernier sa place de premier partenaire commercial du Japon, dépassant largement les Etats-Unis pour la deuxième année de suite, a permis à l'entreprise japonaise d'éviter les pertes.
Komatsu a même fait mieux. En effet, son pourcentage de bénéfices (38,3%) est sensiblement le même que l'excédent commercial japonais, qui a augmenté de 37% sur un an, pour atteindre 69,8 milliars d'euros. C'est la première fois en trois ans que l'excédent nippon progresse.
« La tendance à la hausse se poursuit pour les exportations, car les robustes exportations vers la Chine, l'Union européenne et les pays producteurs de pétrole compensent largement la chute de celles vers les Etats-Unis », a assuré un responsable du ministère des Finances japonais.
Même si les Etats-Unis ne sont plus en tête des exportations japonaises, la crise actuelle ne peut pas durer « L'impact sur les exportations du ralentissement économique semble de plus en plus clair, d'autant plus que la demande européenne et asiatique s'essouffle graduellement, même si une demande relativement solide en provenance des économies émergentes, comme la Russie et le Moyen-Orient, continue à compenser un peu la faiblesse américaine », a commenté Akira Maekawa, économiste chez UBS, cité par l'AFP.
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