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Récupération eau de pluie : une école de Levallois donne l'exemple

Publié le 11 octobre 2011

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Le Groupe scolaire Buffon à Levallois (92), anciennement Paul-Bert, a été réalisé en respectant les normes Haute Qualité Environnementale (HQE) et BREEAM (qui signifie "BRE Environmental Assessment Method"). Point phare de ce projet, les deux écoles, maternelle et élémentaire, sont séparées par une serre végétalisée de quinze mètres de haut, dont le système d'arrosage est alimenté par la récupération d'eau de pluie.
Récupération eau de pluie : une école de Levallois donne l'exemple - Batiweb

Tout nouveau, tout beau, le Groupe scolaire Buffon à Levallois dispose d'une jolie serre couverte en son milieu. Sous cette serre et les cours de récréation, d'énormes bassins de rétention (environs 7000 litres) récupèrent et stockent les eaux pluviales, permettant ainsi un arrosage automatique de la végétalisation, sans avoir recours à l'eau de ville. La consommation pour 1 arrosage de mai à septembre est de 800 à 1000 litres et d’octobre à avril 400 à 500 litres. La consommation pour une semaine de mai à septembre d’arrosage 3200 à 4000 litres et d’octobre à avril 1600 à 1000 litres. Les réseaux d’arrosage, qui débitent en moyenne 2.5m3/h, et des consommations pour un arrosage qui vont de 80 à 100 litres par réseau... L'école aura sûrement besoin d'utiliser le réseau d'eau de ville en cas pénurie. En terme d'économie d'argent, les intervenants n'ont pas encore de chiffres précis, il faudra attendre un retour d'expérience dans les prochaines années. Mais à 3€ Hors Taxes du m3, on peut imaginer l'intérêt du système.



La récupération d'au de pluie a été installée grâce au système Wilo-RainStystem AF 400. Il s'agit d'une installation de distribution d'eau, prête à être raccordée, avec des réservoirs de stockage et 2 pompes non auto-amorçantes, sous forme de module compact pour la récupération d'eau de pluie provenant d'un réservoir enterré grâce à des pompes multicellulaires fonctionnant en surpression. L'installation comporte également une pompe Wilo-Drain TS 40/10 qui alimente la bâche de disconnexion. Cette pompe submersible permet le transport des eaux claires et usées, avec des impuretés d'un Ø maximum de 10 mm.


La gestion à distance de l’arrosage, fourni par le Groupe Botanica, prévoit un arrosage des végétaux d'environs 5 à 10 min par arrosage et qui intègre aussi des actions correctives automatisées (arrêt d’un secteur suite à une fuite, fermeture d’une vanne maîtresse…). Des sondes tensiométriques sont aussi installées et mesurent la disponibilité de l'eau dans le sol. Elles permettent alors de mettre en évidence des excès ou des manques d'eau. A ce titre, elles sont de bons outils pour piloter les irrigations. L'installation du système d'arrosage et de récupération (sans la cuve) aura coûté près de 80 000 euros.


Bruno Poulard

Les intervenants du chantier :
- Les architectes : Cabinet DGM et Associés et le cabinet Alain Derbesse
- Economie de la construction : SEREB Concept
- Bureau d'études structures et fluides : SNC Lavalin
- Bureau d'études et Assistant à maitrise d'ouvrage HQE : Pénicaud Green building
- Ordonnancement et Pilotage chantier : A2MC
- Bureau d'étude acoustique : Albino Taravella
- Contrôleur technique : BTP Consultants
- Coordonnateur Système Sécurité Incendie : Prévention Consultants
- Coordonnateur Sécurité et Prévention Santé : Corbice

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