"Quand nous avons entamé la campagne d'abonnement, les travaux (qui ont coûté entre 23 et 24 millions d'euros, ndlr) n'étaient pas finis, a expliqué le co-directeur des Célestins, Patrick Penot. On a vendu les places alors que les quelque 800 sièges n'étaient pas encore installés". Ce n'est que quand les représentations ont commencé, et suite aux plaintes de nombreux spectateurs, que la direction du théâtre a constaté qu'une centaine de places latérales, situées en majorité aux deux premiers rangs de la corbeille, ainsi qu'au deuxième rang du balcon, posaient problème.

"Des travaux de réajustement, d'un montant de 30.000 à 50.000 euros, sont prévus pendant une dizaine de jours en février, lorsque le théâtre fera relâche", a expliqué Etienne Tête, adjoint au maire de Lyon, chargé des travaux. D'ici là, une personne s'occupe à plein temps de gérer les plaintes des abonnés. "On les place à des sièges habituellement réservés aux invités ou on leur propose un billet pour un autre spectacle", a précisé M. Penot.

"Nous n'avons pas enregistré de demande de désabonnement", a-t-il ajouté, en précisant que 40.000 spectateurs s'étaient déjà pressés aux représentations depuis la réouverture du théâtre. En mai, au moment de cette réouverture, Patrice Beghain, adjoint à la culture à la mairie de Lyon, avait qualifié les Célestins de "théâtre à l'italienne le plus moderne d'Europe".