Sur cette enveloppe, "50 mds USD seront consacrés à des projets d'infrastructure dans le pays, alors que le reste (58 mds USD) sera investi dans des projets pétroliers et gaziers", a-t-il précisé ensuite à l'AFP.

Mercredi, le ministre de l'Energie et de l'Industrie Abdallah ben Hamad al-Attiya avait annoncé des investissements de 75 mds USD d'ici à 2012 pour de grands projets dans le secteur des hydrocarbures.

Le Qatar, qui a signé de nombreux contrats avec des entreprises étrangères pour développer sa jeune industrie de liquéfaction de gaz naturel, dont il détient les troisièmes réserves mondiales, ambitionne de devenir le premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde.

Pour soutenir leurs ambitions et attirer des capitaux étrangers, les autorités qatariotes ont décidé d'ouvrir le marché financier local aux investisseurs étrangers, qui peuvent acquérir jusqu'à 25% des compagnies cotées en bourse.

"Si l'expérience réussit, nous pourrons envisager d'augmenter ce taux", a dit le ministre de l'Economie et du Commerce, ajoutant: "Notre ambition, c'est d'ouvrir totalement l'économie" du pays.

Le Qatar entend en outre développer, par la promulgation d'"une nouvelle législation", un Centre mondial des Finances et des Affaires qui doit "commencer en mai prochain à recevoir officiellement les demandes" des institutions voulant opérer à partir de ce centre, selon lui.

Ce centre doit "entrer en compétition" avec ceux qui existent déjà aux Emirats arabes unis et à Bahrein, deux pays voisins du Qatar, a-t-il encore dit.