Contre la "galère" des étudiants, la région IDF réagit
Il a souligné que "comme chaque année, les étudiants franciliens 'galèrent' pour trouver un toit décent, cette situation n'est pas digne de notre région". C'est pourquoi la région a financé "plus de 5.000 places depuis 2004 (et) contribué entre 2006 et 2008 à la création de 27 résidences étudiantes pour 2.500 étudiants", alors que l'enseignement supérieur n'est pas dans son champ de compétence. Saluant la décision de l'Etat de transformer des terrains et bâtiments militaires en logements étudiants, notamment à Paris et Versailles, le président de région a rappelé que "l'Etat ne possède pas seulement des casernes. Il est également propriétaire de nombreux terrains qui pourraient être mis au service de l'intérêt général au lieu d'être vendus à des seules fins spéculatives", a-t-il glissé.
La ministre de la recherche Valérie Pécresse et celle du Logement Christine Boutin avaient proposé en février d'"organiser une grande conférence avant l'été sur le logement étudiant" en Ile-de-France. Mais celle-ci n'a toujours pas eu lieu. Dans le cadre du plan national de relance du logement étudiant, Valérie Pécresse a signé un accord pour construire 3.000 logements étudiants dans les Yvelines. Un protocole semblable sera signé fin septembre dans les Hauts-de-Seine. De son côté, Roger Karoutchi, chef de file de l'opposition au conseil régional, préconise plusieurs mesures d'urgence en Ile-de-France : créer des incitations pour les propriétaires qui loueraient aux étudiants, rénover au plus vite les cités universitaires, créer de nouvelles places d'accueil dans les résidences et les campus, et enfin réserver un quota de logements sociaux pour les étudiants.
Laurent Perrin (source AFP)