Le Mémorial de l'internement et de la déportation
La caserne militaire de Royallieu, créée en 1913, s'étendait jusqu'à 2006 sur 16 hectares. En 1939, elle sert d'hôpital d'évacuation puis se transforme en juin 1940 en camp où l'armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. En 1941, le « Frontstalag 122 » interne des prisonniers politiques et constitue une réserve d'otages. C'est sur cet ancien camp, dont 3 bâtiments sur 25 ont été conservés, que le Mémorial est aujourd'hui créé. Il permet alors de comprendre comment les Allemands sont passés d'une politique de répression, marquée par les exécutions d'otages, à une politique de déportation.
Les documents d'archives présentés dans le parcours proviennent des autorités allemandes et françaises ainsi que des internés : lettres manuscrites, documents administratifs, photographies, projections, témoignages sonores.
Le Mémorial a été créé par la ville de Compiègne, en partenariat avec l'État, le département de l'Oise, la région Picardie, la Fondation du Patrimoine, la Caisse des Dépôts et Consignations, et sous l'égide de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Architecture, scénographie et ingénierie ont été conçues par un groupement de maîtrise d'œuvre :
Jean-Jacques Raynaud, architectes, mandataire du groupement
Siretec, ingénierie bâtiment
Malice Images, conception et réalisation de la scénographie audiovisuelle
LM communiquer, graphistes
Raymond Belle, éclairagiste
Paysage et Lumière, paysagistes
LTA économistes de la construction
AVLS, acousticiens
Didier Ghislain, perspectives