Un compartiment boursier en difficulté, la construction et le BTP...

A l'inverse, France Télécom s'est adjugé la plus forte progression de la semaine et grimpe de 13,5%. L'action de l'opérateur téléphonique a pleinement bénéficié de l'abandon de son offre de 26 milliards d'euros sur son homologue scandinave TeliaSonera, faute d'accord sur les termes financiers avec la direction du groupe. Dans la foulée, Merrill Lynch est notamment passé de « neutre » à « acheter » sur la valeur. Morgan Stanley et HSBC ont également recommandé l'achat. Autre titre à caractère défensif délaissé, Sanofi-Aventis confirme son retour en grâce aux yeux des investisseurs et gagne 6% sur la semaine. Le titre a profité de l'annonce, mercredi, de la victoire juridique d'AstraZeneca aux Etats-Unis et d'une étude d'Oddo Securities selon laquelle les mauvaises nouvelles sont désormais dans les cours.
La hausse des cours de l'or noir alimentant l'inflation à travers le globe, la réunion de la Banque centrale européenne était particulièrement attendue. Jeudi, la BCE a comme prévu relevé d'un quart de point son taux de refinancement à 4,25%, essentiellement pour prévenir tout effet de second tour susceptible de déclencher une spirale inflationniste. Mais s'ils avaient largement intégré cette décision, les marchés craignaient qu'elle marque le début d'un cycle de resserrement monétaire. Dans ces conditions, Jean-Claude Trichet, le président de la banque européenne, s'est voulu rassurant. Sans exclure une nouvelle hausse des taux en Europe, il n'a pas non plus laissé anticiper de nouveau tour de vis dans l'immédiat. Un statu quo semble ainsi à l'ordre du jour dans le court terme, ce qui a notamment freiné l'euro face au dollar, aux alentours de 1,57 dollar contre euro vendredi.