Vinci prend 2,95% gâce à bonne surprise des marges de la construction
A 11H51 (10H51 GMT), Vinci gagnait 2,95% à 115,90 euros dans un marché en baisse de 0,13% à 4.049,59 points.
Cette "performance provient de l'amélioration de la marge de la construction qui a finalement dépassé la barre des 4%, avec 4,2% pour l'ensemble de l'année", souligne la Société Générale, qui avait prévu 3,7%. Vinci reste la "valeur préférée" du secteur pour la banque, qui table désormais en 2005 sur "une croissance de l'activité de 3,8% et une hausse du résultat d'exploitation de 8% à 1,483 md EUR".
Le carnet de commandes à fin janvier (13,9 mds EUR, soit 10 mois d'activité) a aussi agréablement surpris en progressant de 17% sur un an. Le PDG Antoine Zacharias s'est dit "très optimiste" sur l'amélioration future de la marge d'exploitation. "On découvre tous les jours de nouvelles techniques, de nouveaux procédés pour améliorer notre façon de construire", a-t-il déclaré sur LCI. "Nous sommes très optimistes", a-t-il ajouté.
Pour 2004, Vinci avait averti qu'il ferait une bonne performance et n'a pas déçu. Mi-décembre, le groupe tablait sur une hausse du résultat d'exploitation dépassant celle du chiffre d'affaires: le bénéfice d'exploitation a effectivement augmenté de 17,7% à 1,372 md EUR pour un chiffre d'affaires en hausse de 7,8% à 19,52 mds EUR.
La génération de trésorerie disponible a augmenté de 62% à 866 M EUR et "cela ne s'est pas fait au détriment des investissements qui demeurent en nette progression (+20% pour les investissements industriels, y compris concessions)", a salué Julien Picard, analyste chez Fideuram Wargny. Fort d'une dette jugée modeste par les analystes (stable à 2,3 mds EUR à fin 2004), Vinci relève son dividende 2004 de 48% à 3,5 euros (3% du cours de Bourse), geste salué par Fideuram Wargny, toujours à "l'achat, du fait de la forte visibilité" avec un "objectif de cours inchangé (126 euros) pour l'heure", dans l'attente de la réunion d'analystes qui devait débuter à 11H00.
L'action Vinci a progressé de 16,4% depuis le 1er janvier (troisième meilleure performance du CAC 40) mais offre encore "une valorisation très attractive", estime la Société Générale.