Loi SRU : controversée et pas toujours appliquée
(SRU) qui impose aux communes de plus de 3.500 habitants (plus de 1.500 habitants en Ile-de-France) un quota de logements sociaux de 20% des résidences principales, est controversée et pas toujours appliquée.
Son objectif: "défendre leur image" et "proposer un projet équilibré de diversité urbaine qui substituerait le contrat à la contrainte" et serait plus adapté aux réalités locales,.
Un autre député UMP Jacques Myard (Yvelines) a déposé une proposition de loi visant à modifier la loi SRU, en fixant le quota des logements sociaux à "25% du nombre de permis de construire délivrés sur une année" par les communes concernées.
Certains maires demandent l'abrogation de la loi, comme celui de Saint-Maur, Jean-Louis Beaumont (DVD), qui a fait voter un voeu en ce sens par son conseil municipal. Dans cette ville, le coût des 5.000 logements manquants est de 700.000 euros par an, selon des sources municipales. A l'inverse, les élus de gauche militent en général pour une application stricte de la loi. Dans la petite couronne parisienne, une vingtaine, toutes tendances confondues, se sont regroupés pour "faire cesser l'égoïsme et l'hypocrisie" et faire appliquer la loi.
Le département de Seine-Maritime a, lui, décidé de sanctionner les communes hors la loi en minorant de 5% à 50% les subventions d'investissement qu'il leur verse. Une mesure qui vise notamment 4 communes résidentielles de l'agglomération de Rouen où l'application de la loi se traduirait par la construction de 1.500 logements sociaux.