"C'était quitte ou double et ça a marché très très fort", s'est réjouie Liza Yakoub, conseillère commerciale à la direction Est du groupe. L'opération démarrée le 25 novembre concernait les 26 derniers appartements d'un lotissement de 500 logements terminés, situés à Pfastatt (Haut-Rhin), en banlieue de Mulhouse. Le prix initial de 145.300 euros pour un trois pièces a ainsi pu fondre à 118.000 euros, selon la même source.

"C'est vrai qu'on a un peu touché à notre marge, mais on a préféré solder tout notre programme afin de vider notre stock", a expliqué Mme Yakoub à l'AFP. La médiatisation de la crise et les difficultés pour les candidats à l'accession à la propriété d'obtenir des crédits avaient tendu la situation, a-t-elle admis. Le prix de la Mercedes peut être déduit du prix de vente initial de l'appartement (145.300 euros), si le client le préfère. "On a essayé de s'adapter à la capacité d'emprunts des clients, et ça a fonctionné", a observé la conseillère commerciale.

Selon elle, 75% des personnes qui ont signé un compromis de vente sont de futurs résidents qui soit achetaient pour la première fois un logement, soit voulaient s'agrandir. Les autres sont des investisseurs, a-t-elle dit. Un grand article publicitaire avec photos dans la presse locale promet aux futurs clients: "Une voiture offerte pour l'achat d'un appartement: c'est déjà Noël".

Laurent Perrin (source AFP)