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Un taux qui augmente et une durée qui s'allonge

Publié le 23 octobre 2007

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Les taux des crédits immobiliers augmentent et la durée des prêts s'allonge, selon les chiffres du troisième trimestre de l'Observatoire du financement des marchés résidentiels.A la fin du deuxième trimestre, le taux moyen des prêts immobiliers (hors
assurance) était de 4,08%, contre 3,97% au premier trimestre et 3,89% à la fin de l'année 2006, et la durée moyenne d'un crédit immobilier était de 221,4 mois, soit déjà un an de plus qu'un an auparavant (210,5 mois au deuxième trimestre 2006).
"En moyenne, les taux s'établissent à 4,40% pour les crédits immobiliers et les prêts durent 225 mois", a expliqué Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université de Paris X-Nanterre et auteur de cette étude avec Crédit Logement et le CSA. Par ailleurs, l'étude montre que le coût relatif d'un achat immobilier est de 186,2 millions d'euros, soit 3,9 années de revenus, avec des différences selon les niveaux de salaires. En-dessous de 3 Smic, la moyenne d'une acquisition est de 133,1 million d'euros, représentant 5 années de revenus.

Tandis que la classe des 5 Smic et plus achète des biens d'une valeur moyenne de 265,2 millions d'euros, soit 2,9 années de revenus. Selon l'Observatoire, l'essentiel du marché est composé d'une population âgée entre 30 et 45 ans, et on relève un rajeunissement des acquéreurs qui empruntent sur des durées plus longues. Au troisième trimestre, 59,6% des prêts portent sur une durée comprise entre 20 et 30 ans; ils étaient moins de 17% en 2001. Mais, cette année-là, ils étaient 20,9% de moins de 35 ans à emprunter sur cette durée, alors qu'ils sont aujourd'hui 73,8%.

Pour la première fois, l'Observatoire prend en compte les mesures de crédit d'impôt mises en place par le gouvernement. Grâce à elles, l'indicateur de solvabilité des ménages "remonte furieusement" au troisième trimestre 2007.

Porté à 40% pour la première année, et à 20% pour les quatre années suivantes, le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts d'une résidence principale "a un impact considérable surtout pour les ménages à revenus modestes à 3 Smic et moins", a expliqué M. Mouillart, et il est "quatre fois moins efficace pour les ménages plus aisés aux revenus de 5 Smic et plus". Enfin, le crédit d'impôt "a un impact plus modéré dans l'ancien que dans le neuf", a-t-il ajouté.

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