Système de filtration de l'air par les plantes, Andréa est enfin disponible
Il aura fallu deux à Andréa pour venir au monde, de sa conception jusqu'aux tests nécessaires pour s'assurer de son efficacité. Cette mise sur le marché "tombe à point nommé après les recommandations de l'UFC-Que Choisir en août dernier qui demandent expressement aux pouvoirs publics l'interdiction des substances les plus dangereuses utilisées dans l'habitat", poursuivent les designers. L'air à l'intérieur de nos logements serait en effet de cinq à dix fois plus pollué qu'à l'extérieur. Principales causes du phénomène : les colles et plastiques exhalant des particules de formaldehydes.
Activité métabolique
Andréa extrait en continu l'air vicié de la pièce et le fait circuler sur des surfaces végétales qui absorbent et transforment les polluants gazeux. La transformation biochimique des composants pollués par l'activité métabolique naturelle des plantes favorise leur élimination totale et empêche leur dépôt sur le filtre. Le système amplifie le pouvoir filtrant des feuilles, des racines, du sol et de l'eau des plantes, et agit comme un filtre végétal qui absorbe et transforme les particules chimiques nocives de l'air de manière suffisamment rapide pour supprimer toute propagation naturelle.
"L'air pénètre par la partie supérieure, où les substances toxiques se déposent et sont absorbées par le feuillage des plantes, avant d'être recyclé par les bactéries du sol et des racines puis d'être filtré par le bain humide qui nourrit la plante. Les microorganismes, les racines et l'air humide absorbent à tour de rôle l'ensemble des gaz nocifs et rejettent un air parfaitement épuré à l'aide d'un ventilateur silencieux", explique "le Laboratoire", qui édite Andréa.
Laurent Perrin