Ça y est, c'est l'été : il fait chaud, il faut vous déshabiller ! Enfin, pas complètement tout de même. Et pour accompagner vos moments libres, voici ce qu'il vous faut : le numéro spécial été de ArchiScopie, la revue légère et pratique coéditée par la Cité de l'architecture et l'IFA, l'Institut français d'archi. Au menu : un agenda très détaillé et des articles de fond. A dévorer.

Le calendrier de onze page est si complet qu'on pourrait le qualifier d'exhaustif, mais ce serait ambitieux. Disons qu'on y retrouve les principales expositions, visites, conférences, émissions télé et radio, en France et à l'étranger, sur des thématique jamais loin des questions d'architecture. Pratique si vous aviez l'intention de vous changer les idées avec cette canicule qui commence à nous dévorer les orteils !

Emploi du plomb et du fer dans l'architecture gothique...

Côté "actualité", sur onze pages là aussi, on découvrira un reportage sur le futur grand projet "l'Union" à Tourcoing où sur 80 hectares de friches à cheval sur Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, doit sortir de terre "un programme de 40.000 m2 de logements, bureaux, commerces et autres équipements." Egalement au programme – et en couverture – la 18ème édition du Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire où la couleur sera à l'honneur. Un autre article reviendra, à l'occasion du festival Cinéma du réel au Centre Pompidou, qui s'est tenu au mois de mars, sur la production de documentaires "foisonnante" dans notre pays. ArchiScopie revient aussi sur le décès de Georges Adilon, qui a réalisé une série "originale de constructions nouvelles" à Lyon.

Rubrique "documents" on retrouve d'intéressantes considérations sur l'emploi du plomb et du fer dans l'architecture gothique, sur la correspondance entre l'architecte Auguste Perret et la femme de lettre Marie Dormoy entre 1922 et 1953. Enfin, on retrouvera avec plaisir une petite rétrospective sur l'exposition "Paris et ses expositions universelles" qui a s'est tenue à la Conciergerie ce début d'année. Et tout ça en seulement 32 pages, moi je dis : chapeau ! Cliquez ici pour lire l'édito et voir le sommaire

Laurent Perrin