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Rappel de trois lots de détecteurs de fumées jugés dangereux

Publié le 24 juillet 2014

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La DGCCRF vient d'émettre une mise en garde contre trois marques de détecteurs de fumées. Certains lots de matériels de ces marques sont en effet non-conformes et dangereux. Ils font actuellement l'objet de mesures volontaires prises par les professionnels concernés, avec le retrait de la commercialisation et le rappel auprès des clients des exemplaires vendus. Détails.
Rappel de trois lots de détecteurs de fumées jugés dangereux - Batiweb

La loi de prévention contre les risques d’incendie, adoptée en mars 2010, impose l’installation de détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) dans les logements avant le 8 mars 2015. Les obligations respectives du propriétaire et du locataire ont d'ailleurs été clarifiées par la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR.

Le propriétaire du logement est tenu d'installer ce genre de dispositif. Lorsque le logement est loué, le propriétaire peut soit fournir le DAAF à son locataire, soit le rembourser de l'achat du dispositif. Il s'assure du bon fonctionnement de celui-ci lors de l'état des lieux.

L'occupant du logement, qu'il soit propriétaire ou locataire, doit veiller à l'entretien, au bon fonctionnement et assurer le renouvellement du dispositif.

Encore faut-il que le dispositif soit fiable. La DGCCRF vient d'émettre une mise en garde contre des lots de détecteurs de fumées non conformes et dangereux. Il s'agit des produits de la marque Vigilens (réf. KD 101LD – numéro de lot : 09/2008 KDH090227/A/SB-2606612/SB-2603642), Fare SHD (réf. Vesta – numéro de lot : BC0513093) et Tresice (Réf. KT-S01 emballage – JB S01 produit)

Les DAAF sont obligatoires

« Compte tenu du danger grave et immédiat lié à la non-conformité de ce matériel, la DGCCRF recommande aux consommateurs de le rapporter dès que possible en magasin. En effet, un appareil déficient qui ne remplit pas son rôle de prévention ou d’alerte en cas d’incendie donne un faux sentiment de sécurité ne permettant pas aux habitants de maîtriser un départ de feu ou de quitter leur logement à temps », écrit le service dans un communiqué.

La DGCCRF rappelle enfin qu’il n’existe pas d’installateurs mandatés ou agréés par l’État et qu’un DAAF peut être installé par l’occupant du logement.

C.T
© ALIAS - Fotolia.com

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