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Pour oublier sa trésorerie

Publié le 16 janvier 2003

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L’affacturage, autrefois réservé aux grandes structures, est aujourd’hui accessible aux PME.
Même si ce service reste encore un parapluie ouvert par beau temps, il peut pallier aux crises de trésorerie
Pour oublier sa trésorerie - Batiweb
Les études le démontrent, les PME se débattent souvent avec leurs flux de trésorerie. Le mal est aujourd’hui bien connu et, crise aidant, les institutions financières ont créé des outils qui peuvent désormais faciliter la vie des patrons de PME. En effet, il est désormais possible de faire appel à l’affacturage, même pour des chiffres d’affaires moyens voir modestes. L’affacturage consiste à céder ses créances clients à un tiers. Cette opération va permettre à l’entreprise de bénéficier immédiatement de liquidités et lui enlève les soucis du recouvrement. L’affacturage, également appelé le factoring, pose le principe d’une relation triangulaire entre l’entreprise, le client et l’acheteur de la facture. Cette relation s’établit autour d’un contrat passé entre l’entreprise et la société d’affacturage. En général ce contrat est établi sur la base du C.A annuel de l’entreprise. Toutefois, une segmentation peut exister.

Factures et commissions
Dans le contrat, l’entreprise pourra céder ses créances au comptant au factor moyennant une commission de 1 à 5% suivant les cas. Cette commission varie d’un factor à l’autre suivant le montant du C.A, le secteur d’activité ou encore la taille de l’entreprise. D’autres clauses sont également appliquées telles les retenues de garantie (somme servant de garantie en cas d’impayé) ou des clauses portant sur la solvabilité des clients. Bien qu’encore assez lourd au plan administratif, l’affacturage peut également s’avérer être un bon mode de gestion du poste client. Il permet en effet à une PME d’avoir une bonne visibilité sur ses ressources. Le gros avantage reste cependant le paiement immédiat des factures. L’affacturage n’est cependant pas une formule miracle. Son coût reste élevé (tout en étant inférieur aux taux de découvert des banques) et les sociétés de factoring sont en général assez regardantes sur la qualité des clients. Celles-ci ont en effet tendance à ne prendre que les factures des débiteurs dont elles sont très sures. Le contrat d’affacturage doit donc faire l’objet d’un examen attentif et d’une négociation soutenue. Toutes les banques ont des filiales ou des accords avec les sociétés de d’affacturage. Le banquier de l’entreprise n’hésitera donc pas à diriger son client vers une entreprise de factoring, il suffit de lui demander.

Un site web, www.syga-assurance.com , offre une description claire et précise de cette technique.

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