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Plus d'un Français sur trois est inquiet face au risque de cambriolage de son domicile

Publié le 16 juillet 2007

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Dans le cadre des départs en vacances, un Français sur trois est
inquiet quant au risque de cambriolage. Ce risque est le plus
redouté pour le domicile, devant ceux liés aux incendies et aux
inondations.
Cette crainte du cambriolage est corroborée par les chiffres du
Ministère de l'Intérieur publiés le 11/01/2007. En effet, entre
2004 et 2007, les vols à main armée contre des particuliers à
leur domicile ont progressé de 16,12%. Alors qu'en 2004, 496
faits étaient constatés, de mai 2006 à avril 2007, 530 faits ont
été relevés.
Dans ce contexte, l'Observatoire de la Sécurité ASSA ABLOY* et
TNS-Sofrès ont, pour la 7ème année consécutive, réalisé une
étude qui dresse l'état des lieux du rapport des Français face à
la sécurité.
Plus d'un Français sur trois est inquiet face au risque de cambriolage de son domicile - Batiweb
Le sentiment de sécurité : une sensibilité variable selon les tendances politiques

Les chiffres du 7ème baromètre TNS-Sofrès pour l'Observatoire de la Sécurité ASSA-ABLOY sont probants : 50% des sympathisants de droite se sentent moins en sécurité, contre 40% des sympathisants de gauche. En revanche, 47% des sympathisants de gauche se disent ni plus ni moins en sécurité contre 33% des sympathisants de droite.

D'une façon générale, on constate une amélioration relative du sentiment de sécurité. Depuis 2004, la proportion de Français disant se sentir moins en sécurité a baissé de 8 points, atteignant 46% cette année. Cette tendance est, cependant, à relativiser car, dans le même temps, la part de Français disant se sentir « ni plus ni moins en sécurité » est passée de 34% à 41%.

Remarquons que ce sentiment s'accroît selon le niveau de vie et le type de logement habité. Les foyers les plus modestes sont ainsi 52% à se sentir moins en sécurité, contre 36% des catégories socioprofessionnelles aisées. De même, 36% des locataires d'appartements du secteur privatif se disent moins en sécurité, contre 48% pour les Français habitant en maison individuelle et 50% pour ceux qui habitent en appartement HLM.

Le cambriolage : 1ère source d'inquiétude des Français

C'est ce que révèle le 7ème baromètre TNS-Sofrès pour l'Observatoire de la Sécurité ASSA-ABLOY. Un Français sur trois redoute le cambriolage de son domicile. Ce chiffre diffère là encore selon les sensibilités politiques : 37% des Français exprimant une préférence partisane de droite redoutent le cambriolage, contre 29% des Français exprimant une préférence partisane de gauche.

Deux éléments permettent d'expliquer cette inquiétude qu'ont les Français vis-à-vis du cambriolage : la perception qu'ils en ont et la perception de leur fréquence.

Les Français ont, en effet, une vision particulièrement dramatique du cambriolage. 88% d'entre eux le considèrent comme une véritable agression et le jugent comme une expérience traumatisante pour celui qui le subit. L'ampleur de ce sentiment diffère selon le type de logement habité et l'installation d'équipements. 90% des personnes habitant en maison individuelle perçoivent les cambriolages comme une agression, contre 83% des personnes habitant en appartement. En outre, 92% des personnes qui ont fait installer des équipements de protection contre le cambriolage considèrent les cambriolages comme une agression et 86% de celles qui ne l'ont pas fait font ce même constat.

Par ailleurs, près des trois quarts des Français estiment que les infractions comme les cambriolages sont fréquentes, dont 21% pensent qu'elles sont très fréquentes. Ce chiffre est équivalent à celui de l'année précédente. Cependant, il y a un recul net par rapport à 2002 : 92% des Français disaient que les infractions au domicile étaient fréquentes. La stabilisation actuelle semble donc attester l'amélioration du sentiment de sécurité.

Les équipements de protection face au risque du cambriolage

Un quart des Français dit avoir fait installer des équipements depuis qu'il occupe son domicile.

Le type et le statut du logement influent sur l'installation d'équipements contre le cambriolage. Un tiers des propriétaires a fait installer des équipements, contre seulement 12% des locataires. De même, un tiers des personnes habitant en maison individuelle a procédé à des installations, contre 17% des personnes habitant en appartement du secteur privatif.

L'installation d'équipements contre le cambriolage est aussi fonction de l'âge : 32% chez les 65 ans et plus, contre 13% chez les 25-34 ans. Parmi les Français qui ont fait installer des équipements pour améliorer la protection de leur domicile, 30% ont l'intention d'en installer d'autres.

Quelques conseils spécifiques à mettre en pratique, à la veille des vacances estivales Les congés d'été sont l'une des périodes les plus propices aux cambriolages.

- Durant la journée, 14 - 18 h est la tranche horaire la plus risquée, suivie de 22 - 24h et de 3 à 4 h du matin.

Une liste de réflexes préventifs, établie par des professionnels de la sécurité, est disponible sur le site Internet de l'Observatoire de la Sécurité : www.obs-delasecurite.org.

- Au moment des départs en vacances, il est fortement conseillé de bloquer les accès extérieurs tout en créant l'illusion d'une présence à l'intérieur du domicile.

À l'extérieur, il est impératif de fermer et verrouiller les volets, de fermer également tous les autres accès, de vérifier la fiabilité des serrures et des verrous, et de faire relever le courrier ou de demander de le conserver à La Poste.

À l'intérieur, il faut s'assurer du bon fonctionnement de l'alarme, activer la lumière branchée sur minuterie pour une mise en marche à des heures variées, faire transférer ses communications téléphoniques, placer ses chéquiers, ses bijoux et autres objets de valeur dans un coffre à la banque. On peut également laisser ses clés et ses coordonnées à un voisin de confiance ou au gardien. Il est recommandé de demander au voisinage de bien vouloir assurer une présence régulière à l'extérieur et à l'intérieur du domicile : relever le courrier dans la boîte aux lettres, garer sa voiture dans l'allée, ouvrir les volets fréquemment. Il peut être utile d'informer les services de la police municipale ou de la gendarmerie en cas d'absence prolongée.

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