Panorama de l'investissement résidentiel
Derrière cette apparente stabilité : la tendance de certains propriétaires majeurs du secteur résidentiel à se désengager. Cette tendance se trouve en partie compensée par la montée en puissance d'autres acteurs comme les bailleurs sociaux, représentant 64% des investissements résidentiels en 2008. Apparaît aussi un retour des fonds d'investissements "opportunistes" : plusieurs opérations majeures d'acquisition en bloc de portefeuilles d'immeubles, dans une optique de revente par lot, sur les derniers mois. Ce phénomène devrait contribuer à accélérer le processus de mise en copropriété d'immeubles.
Vente en bloc
L'étude laisse aussi apparaître une incertitude sur les ajustements des prix de vente en bloc d'immeubles. Cette incertitude influe fortement sur l'activité des transactions, puisqu'on note que 36% des propriétaires interrogés disent avoir constaté des baisses de prix supérieures à 15%. Ce phénomène a une conséquence directe : le creusement du différentiel de prix entre la vente par lot et la vente en bloc d'un immeuble.
Pour 2009, 67% des investisseurs déclarent vouloir investir dans l'immobilier résidentiel. L'opportunité d'acquérir à bon prix et la sécurité des revenus engendrés sont parmi les principales motivations exprimées. Ceux qui ne souhaitent pas investir mettent en cause la faiblesse des rendements et la réglementation locative trop contraignante.
Laurent Perrin