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Mieux que les "irlandais de Vincennes" ... Les espagnols portugais de la DGSE !

Publié le 19 juillet 2007

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Imaginez que vous ayez des fuites ! Logique, vous appelez un plombier ... Jusqu'à là, l'histoire n'est même pas une histoire ... Mais, imaginez que cela se passe dans les locaux de la DGSE, le plombier que vous allez appeler doit non seulement pouvoir réparer les fuites, mais mieux encore, il serait plus rassurant que la DGSE valide qu'il ne représente pas un risque d'un autre type de fuite !Et bien, là, vous avez une belle histoire... Ubuesque si ce n'était pas dramatiquement la preuve d'un manque de sérieux administratif ! Ainsi dans l'antre du secret défense, on entre, on sort sans papier, aussi facilement que par nos frontières de Schengen !
Mieux que les "irlandais de Vincennes" ... Les espagnols portugais de la DGSE ! - Batiweb
Des salariés espagnols ont été employés "au noir" par une entreprise de tuyauterie portugaise sur un chantier au siège parisien de la DGSE à Paris.
De source proche du ministère de la Défense, on assurait que la société Tufama avait été proposée par Spie pour intervenir sur ce chantier en mai dernier, suite à la défaillance d'un premier sous-traitant.
Les deux ouvriers espagnols, employés par une entreprise portugaise de tuyauterie (Tufama) sous-traitante de la société de construction française Spie, ont contacté en juin la CGT-Construction pour se plaindre de l'absence de contrat de travail et de bulletin de paye. Deux délégués parisiens du syndicat se sont alors rendus le 25 juin sur place et "un protocole d'accord a été signé avec la direction" de Tufama dans lequel elle s'engageait à fournir aux deux salariés "contrats de travail et bulletins de paye" a précisé, Eric Aubin secrétaire général de la CGT-Construction.

Selon le Canard Enchainé "les deux Espagnols rentrés depuis au pays, attendent toujours et n'ont touché que leur arriéré de salaire : 2.000 euros".

La société aurait effectivement connu des problèmes de non-paiement de salaires, mais sur un autre chantier que celui mentionné par l'hebdomadaire.

Les entreprises sous-traitantes intervenant sur le type de chantier mentionné par le Canard Enchaîné doivent obligatoirement présenter des documents attestant de la régularité de leur situation au regard des codes du travail -en particulier de l'Urssaf-, du commerce, des impôts et pénal, selon cette source. En outre, la DGSE demande des éléments individuels sur l'identité et le séjour.

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