Maeva-BTP la potion antirisque du BTP
En trois étapes
L'outil s'utilise en trois étapes successives. La première porte sur l'identification et le classement des situations de danger. Les risques sont classés sur une échelle de 1 à 1000. À cet inventaire général l'entreprise ajoute les risques qui lui sont propres et les données relatives à la fréquence d'exposition des salariés. Enfin, l'ultime étape porte sur la définition des actions de prévention qui découlent de l'évaluation précédente. Coté réglementaire, il ne reste plus alors qu'à procéder à l'édition du "Document Unique" et à l'accompagner d'une fiche de liaison destinée au médecin du travail qui suit l'entreprise. Les auteurs de Maeva-BTP se défendent cependant de n'avoir apporter qu'une simple solution pratique à la réalisation d'une formalité obligatoire. Pour l'OPPBTP, l'outil à pour objet premier la mise en place d'une réelle action de prévention et non la rédaction d'une "paperasse supplémentaire" pour reprendre les termes de Robert Piccoli, le représentant du ministère du Travail. De fait, la généralisation de Maeva-BTP rend infiniment plus simple l'approche et la résolution des risques dans le BTP, quelles que soient la taille des structures et la spécialité des acteurs. Une démarche de clarté et de simplification que le monde du BTP souhaiterait sûrement plus fréquente et qui en tout cas constitue une avancée évidente dans la prévention, la maîtrise des risques et la conformité aux règlements à laquelle les entreprises sont soumises.