Les turbulences sur les marchés financiers ne sont pas surmontées
"Nous entrons probablement dans une nouvelle phase, dans laquelle on ne peut pas exclure des effets négatifs entre les marchés financiers et l'économie réelle", a-t-il ajouté. La Fed va notamment faire passer de 10 à 30 milliards de dollars la ligne de crédit ouverte à la BCE et de 2 à 6 milliards celle de la BNS. Après cette action, la troisième depuis décembre, "les banques centrales des pays du G10 vont aussi continuer dans l'avenir à coopérer étroitement et réagir de manière adéquate à de nouvelles tensions sur les marchés", selon le vice-président.
Le numéro deux de la BNS note cependant que "la dynamique économique en Europe, mais aussi dans de larges parties des pays émergents, est certes quelques peu altérée, mais fondamentalement encore satisfaisante". Selon une récente étude de la banque suisse UBS publiée fin février, la crise financière provoquée par les crédits immobiliers à risques pourrait coûter jusqu'à 600 milliards de dollars (395,25 milliards d'euros) à l'économie mondiale.