Mais après lui, les neufs patrons les plus fortunés appartiennent tous aux groupes de constructeurs, d'immobilier et d'infrastructures, les moteurs de la croissance économique espagnole. Le président du groupe d'infrastructures Ferrovial, Rafael del Pino Calvo Sotelo, arrive ainsi 2e (6,7 mds EUR), devant le président du promoteur immobilier Sacresa, Roman Sanahuja Pons (5,2 mds EUR), qui est suivi du constructeur Acciona, Juan Manuel Entrecanales (5,13 mds EUR), etc. Le principal actionnaire du groupe de presse Prisa, qui édite le quotidien El Pais, Jésus de Polanco Gutierrez, arrive 11e avec 2,3 mds EUR.

Le premier financier de la liste, le co-président de la banque March, Juan March Delgado, n'arrive qu'en 13e position (2,2 mds EUR), devant le patron du premier groupe bancaire SCH, Emilio Botin, 16e (1,89 mds EUR). "Etre riche en Espagne est synonyme de propriétaire de terrains, blocs de logements et de bureaux, villas avec vue sur la mer et permis de construction", résume le journal. Le supplément du Mundo publie une liste parallèle des 50 espagnols les plus riches dont les participations dans des entreprises non cotées ou le patrimoine immobilier privé rendent leur fortune plus difficile à calculer.

Le président des grands magasins Corte Inglès, Isidoro Alvarez, arrive 1er de cette liste (3 mds EUR), avec la duchesse d'Albe, Maria del Rosario Cayetana FitzJames-Stuart, 18e de lignée d'une des plus illustres familles de Grands d'Espagne.