Les propriétaires de logements peinent à intégrer le développement durable
Alors que des normes de plus en plus sévères au niveau européen régissent la construction neuve pour des bâtiments économes en énergie, la mise à niveau dans l'immobilier ancien reste à l'initiative des propriétaires.
"Consciente de l'hétérogénéité du parc" de l'immobilier ancien, la FNAIM reconnaît qu'il est impossible d'élaborer des "mesures simples et homogènes" applicables à tous les logements. Dans cette situation, la FNAIM préconise de se donner comme "objectif prioritaire" la remise aux normes des logements et immeubles les plus énergivores qualifiées d'"épaves thermiques". Ces travaux sont "susceptibles de générer le meilleur bénéfice immédiat en termes d'économie", affirme la fédération et donc de servir de modèle pour les autres logements.
La FNAIM souhaite des "objectifs de développement durable simples, accessibles et encourageants" et, pour cela, demande que des "référentiels" et des "méthodes opérationelles nationales" soient fournis aux professionnels de l'immobilier pour établir des "bilans thermiques fiables et probants". Sur le plan financier, elle propose également un "crédit d'impôt incitatif" et "la création parrallèle d'un produit bancaire simple, défiscalisé et non plafonné" pour réaliser des travaux "visant au développement durable".