Les industriels du GIP veulent suivre à la trace la prescription
En partenariat avec la FNPC, le GIP affiche avec sa nouvelle «base line» sa volonté de dialogues et d’échanges : «Une stratégie d’alliance pour de nouveaux enjeux» annonce un programme ambitieux, dans un univers où la mise en avant du produit final choisi et posé est rarement un argument de vente.
Imaginez un monde idéal, où, venant d’acheter dans un programme sur plan le logement de vos rêves qui demain habitera votre petite famille, vous vous retrouvez lors de la remise des clefs en possession de l’ensemble des documents qui vous permettront de mettre en route votre chaudière, de changer la dalle manquante de votre moquette, de refaire une salle de bain sans changer l’ensemble des sanitaires, etc… Il ne s’agit plus d’une utopie.
Les industriels du GIP réussissent ce pari grâce à une démarche de conseil, d’information et de soutien aux promoteurs-constructeurs.
Concrètement, cette démarche commence par l’implication réelle du président régional du GIP au cours de cinq réunions avec les industriels choisis et le maître d’ouvrage sur la base des cahiers de doléances, qui se transforment alors en véritable cahier des charges. Les produits sont alors validés par rapport à des critères de pérennité, de qualité, labels et normes; les industriels sont choisis, une synthèse produits/entreprises est faite avant signature des marchés (contraintes de pose, de compatibilité, de délais); un point de nouveau, environ 3 mois après le hors d’eau avec le maître d’œuvre et les entreprises pour les contraintes chantier, et in fine, l’analyse des remarques du client final dans les 3 mois qui suivent la livraison pour une synthèse un an après la livraison (SAV comprises).
Tous les événements sont consignés au fur et à mesure, à travers une «fiche descriptive d’opération» et sont consultables sur le site www.gip-info.com par l’ensemble des différents intervenants.
Ce sont déjà 900 logements qui ont été traités avec cette méthodologie et on peut rêver d’un monde idéal où ce système rattaché à des véritables intranets de «gestion de projet» tout corps d’état permettra la création d’une Xième norme ou label de qualité. A savoir ensuite si le consommateur que nous sommes, saura faire la différence.