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Les Français, convaincus de l'intérêt du dispositif Pinel ?

Publié le 25 février 2015

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Selon une enquête Harris Interactive, réalisée pour le site www.la-loi-pinel.com, et publiée ce mardi, 72 % des Français considèrent l’achat d’un logement neuf en vue de le louer comme un bon investissement, après avoir été informés des modalités d'application du dispositif Pinel. Ce dispositif entré en vigueur au 1er janvier 2015, prévoit en effet une réduction d'impôts dans ce cas précis. Qu'en pensent les Français et quelles villes les attirent pour ce genre d'investissement ? Résultats de l'enquête.
Les Français, convaincus de l'intérêt du dispositif Pinel ? - Batiweb

Tout contribuable domicilié en France, qui acquiert entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2015 un logement neuf ou en état futur d’achèvement, et qui le loue en résidence principale d’un locataire, peut bénéficier du dispositif Pinel. Celui-ci ouvre en effet droit à une réduction d’impôt sur le revenu qui varie selon la durée de location, de 12 % sur 6 ans, de 18 % sur 9 ans et de 21 % sur 12 ans.

Et les Français semblent convaincus par ce dispositif, selon une enquête réalisée pour le site www.la-loi-pinel.com. En effet, près des trois quarts des personnes interrogées considèrent l’achat d’un logement neuf en vue de le louer comme un bon investissement, et même, pour 10% des interrogés, comme un très bon investissement.

Dans le détail, les plus jeunes s’avèrent plus enclins à qualifier cet investissement de bon (86 % des personnes âgés de 18 à 24 ans, 81 % de celles ayant entre 25 et 34 ans), ainsi que les Français vivant en couple et ayant des enfants (78 %).

Au contraire, parmi les 27% des Français considérant l’investissement locatif comme mauvais (dont 5% très mauvais), sont surreprésentés les plus âgés (36% des plus de 65 ans partagent cette opinion).

Paris et Bordeaux, villes privilégiées pour l'investissement locatif

Interrogés sur leurs préférences en termes de villes pour un investissement locatif, s’ils en avaient la possibilité économique, un tiers des Français cite Paris et Bordeaux (34 % pour chacune de ces villes) alors qu'ils ne pouvaient choisir que trois réponses maximum.

La capitale attire plus particulièrement les plus jeunes (48 % des 18-24 ans) et les personnes ayant un profil plutôt aisé (55 % des personnes ayant un revenu mensuel net supérieur à 5 000 euros, 45 % de celles exerçant une profession libérale ou étant cadres).

De plus, et d’une façon générale, les Français résidant dans les aires géographiques des villes proposées apparaissent davantage attirés par un investissement locatif dans la métropole la plus proche de leur lieu de vie. Ainsi, les Franciliens sont 67 % à choisir Paris et les résidents du Sud-Ouest 65 % à se tourner vers Bordeaux.

Quatre autres villes recueillent la préférence de près d’un quart des Français : Lyon (27 %), Nantes (24 %), Toulouse et Montpellier. Viennent ensuite Strasbourg (15 %), Nice (14 %), Rennes (13 %) et Lille (11 %) qui s’affirment comme des métropoles ayant un rayonnement régional important en termes d’attrait pour l’investissement locatif.

Grenoble et Marseille en retrait

En revanche, deux villes apparaissent en retrait. Il s'agit de Grenoble et Marseille qui sont également délaissées au profit d'autres villes par les résidents de leurs régions. Si la ville des Alpes s’avère davantage choisie par la catégorie la moins aisée économiquement (16 % des personnes vivant au sein de ménages dont le revenu mensuel net ne dépasse pas 1 000 euros), la cité phocéenne attire un peu plus les cadres et les professions libérales (11 %), relève l'étude.

« D’une manière générale, relevons que le statut de bailleur locatif ne constitue pas un facteur clivant l’opinion, aucune différence statistiquement significative n’étant apparue entre ceux disposant d’un logement à louer à un tiers et ceux n’en disposant pas », conclut les auteurs** de l'étude.

*Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 février 2015 par Harris Interactive. Echantillon de 1 029 personnes représentatif de la population française âgée d’au moins 18 ans, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e)

** Rapport rédigé par Jean-Daniel Lévy, directeur du département Politique ; Marion Desreumaux, directrice d'études au département Politique ; Pierre-Hadrien Bartoli, chargé d'études au département Politique.

C.T
© Fotolia

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