Parmi les nombreux médias à leur disposition (sites portails Internet, vitrine de l'agence, presse écrite spécialisée...), les agents immobiliers de l'agglomération parisienne se distinguent de leurs homologues régionaux en utilisant davantage le média Internet au détriment des média papiers.

Pour les clients de SeLoger.com, à Paris comme en province, les portails immobiliers sont en tête des moyens des communications les plus utilisés, à la différence des « prospects » qui privilégient encore la presse écrite spécialisée.

L'efficacité et le moindre coût d'Internet largement reconnus

Le média Internet (portails, site de l'agence, site du réseau) arrive en tête des moyens de communication les plus efficaces pour les agents immobiliers déjà clients de SeLoger.com. Ils attribuent la meilleure note aux portails immobiliers : 7,6/10.

Chez les prospects, la vitrine de l'agence reste le moyen de communication le plus efficace (6,7/10). Contre toute attente, les portails sont mieux évalués que la presse spécialisée (6,6/10 contre 5,9/10) pourtant plus utilisée par cette catégorie d'agents.

Interrogés sur les raisons d'utilisation d'Internet, les agents immobiliers, clients ou non, sont unanimes : ils déclarent l'exploiter surtout pour communiquer auprès d'un maximum de personnes à moindre coût et pour être au même niveau technologique que leurs concurrents qui s'en servent déjà.

Internet, un média global qui devient local

Un des enseignements majeurs de cette étude est le fait qu'Internet, encore perçu par certains comme un média global devient local. En effet, en province, les agents immobiliers sont convaincus de la puissance et de l'efficacité du média pour la promotion de leurs biens.

Plus de 90% des agences interrogées comptent maintenir ou renforcer leurs budgets Internet

Une conclusion prometteuse pour le media Internet : plus de 90% des agences interrogées souhaitaient en juin dernier, maintenir ou augmenter leur budget de communication sur Internet pour le second semestre 2008.

L'intérêt pour Internet se confirme chez les clients au détriment de la presse écrite : en effet, ils sont 41 % à déclarer vouloir diminuer leur budget presse écrite. Du côté des prospects, dont certains ne semblent pas encore convaincus par Internet, ils ne sont que 30 % à vouloir diminuer leur budget presse écrite.