Le scénario de l'effondrement des années 90 n'est pas d'actualité.
Aujourd'hui "les conditions de financement se sont considérablement améliorées", ainsi que la solvabilité des ménages, c'est-à-dire leur capacité d'achat immobilier en fonction de leurs revenus, constate M. Mouillart. A partir des années 2000, le marché de l'immobilier le marché a connu une progression constante avec des prix qui ont doublé en moins de 10 ans. Et "l'impact négatif de la hausse des prix des logements a été plus que compensée par l'amélioration des conditions de crédit", ajoute-t-il. En 2007, quelque 700.000 logements anciens ont été vendus, et 435.000 ont été mis en chantier.
Pour autant, Michel Mouillart s'inquiète du "risque de contraction de l'offre de crédit" qui pourrait "s'accentuer du fait des difficultés que rencontrent plusieurs acteurs du secteur bancaire et financier". En conclusion, Michel Mouillart reste néanmoins optimiste en raison d'une "demande solide et dont la solvabilité est très bonne", soulignant que sur le marché la demande excède toujours largement l'offre.