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le marché de l'immobilier d'entreprise n'est pas encore touché par la crise

Publié le 14 septembre 2007

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Le marché de l'immobilier d'entreprise en France n'a pas encore subi les conséquences de la crise des "subprime" de l'été, avec une demande toujours soutenue, selon le bilan présenté jeudi par le conseil en service immobilier CB Richard Ellis (CBRE).
Le volume de transactions sur le marché des bureaux en Ile-de-France enregistré au cours des 8 premiers mois de l'année a atteint 1,8 million de m2, soit "celui observé un an plus tôt".
le marché de l'immobilier d'entreprise n'est pas encore touché par la crise - Batiweb
Le créneau des grandes transactions, au delà de 5.000 m2, "demeure très actif" avec 52 transactions représentant 685.600 m2 au 1er septembre, essentiellement dans les secteurs d'affaires traditionnels de Paris et La Défense. Au 1er septembre 2006, les transactions portaient sur 760.600 m2, mais elles incluaient plusieurs "mega-deals", au-delà de 50.000 m2, qui n'ont pas été réitérés cette année.

Les transactions sur les moyennes surfaces (de 1.000 à 5.000 m2) et les petites surfaces (moins de 1.000 m2) "restent dynamiques" avec respectivement 34% et 29% du volume placé. Pour l'année 2007, CBRE prévoit que les transactions porteront sur 2,6 à 2,8 millions de m2, sachant que la majorité des projets d'acquisitions sur l'année est bouclée en septembre.

Sur le marché des grands entrepôts, 1,3 millions de m2 ont été commercialisés au cours du premier semestre 2007, avec une très forte augmentation en régions Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). Le marché de l'Ile-de-France a marqué le pas par rapport à la province.

Se félicitant d'un "excellent premier semestre", Antoine Derville, président de CBRE Investissement, a cependant reconnu que "la crise boursière (d'août 2007, ndlr) n'est pas encore actée". "Tous les investisseurs se posent des questions sur les effets de cette crise dans les mois qui viennent", a-t-il déclaré, "mais la question est de savoir où" elle aura des conséquences. "L'impact de la crise ne se fera pas sentir avant 2008", a-t-il estimé en prévoyant cependant "un ralentissement des investissements" pour le second semestre. Selon lui, il y a "une forte attente de la réaction des banques" qui vont sans doute demander aux investisseurs "plus de garanties et plus de fonds propres".

Pour autant, "nous avions jusque là 10 à 12 acquéreurs en moyenne par transaction, si nous passons à 4 ou 5, ce ne sera pas dramatique". Pour M. Derville, la crise "arrive à un moment où les fondamentaux du marché de l'immobilier d'entreprise sont sains" et elle ne "devrait pas trop avoir d'impact sur ce marché". Reste "le mystère de la crise", a-t-il ajouté: "on sait que beaucoup d'argent a été perdu, mais on ne sait pas très bien par qui".

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